UZÈS Une navette expérimentale pour relier le quartier des Amandiers aux commerces et services
Depuis octobre, une navette expérimentale circule un mercredi dans le mois entre le quartier des Amandiers et les zones d'activités d'Uzès et de Montaren-et-Saint-Médiers. L'objectif ? Permettre aux habitants rencontrant des problèmes de mobilité de pouvoir se déplacer et faire des emplettes.
Cette expérimentation a été mise en place sur trois mercredis entre octobre et décembre. "Et elle a eu du succès dès le départ. Le premier jour, 32 personnes sont montées à bord", indique Aline Da Silva, médiatrice chez Amande & co, le café citoyen du quartier des Amandiers. Pas étonnant puisque ce sont les habitants eux-mêmes qui ont fait remonter leurs difficultés de mobilité. Cette navette expérimentale de 21 places a donc été financée pour ces trois jours, grâce au fonds de participation des habitants (FPH).
Ce fonds est abondé par l'État bien sûr, mais aussi par d'autres collectivités comme le Conseil départemental du Gard et la Communauté de communes Pays d'Uzès (CCPU). "Cela s'inscrit dans la politique de la Ville qui, au-delà des grands travaux urbains, permet des actions qui changent le quotidien des gens, comme cette navette", souligne la sous-préfète Chloé Demeulenaere, en visite à Uzès ce mercredi. Elle poursuit : "On veut essayer de remettre en place cette navette en 2023 car elle répond vraiment à un besoin identifié." Reste à trouver les financements nécessaires.
Éviter que des femmes marchent jusqu'à l'Intermarché de Montaren
Pendant l'expérimentation, la navette effectuait trois rotations partant du quartier des Amandiers, allant jusqu'à la zone commerciale de Montaren, s'arrêtant ensuite au rond-point de Marie-Blachère puis à l'Intermarché sortie d'Uzès. Un aller coûte 1,50 € et l'aller-retour 3 €. Le trajet est gratuit pour un enfant de moins de 12 ans accompagnant son parent.
Pour certaines femmes, qui n'ont pas de voitures, cette navette est une petite révolution. Le mardi, beaucoup d'entre elles se rendaient à pied et en groupe du quartier des Amandiers jusqu'à l'Intermarché de Montaren pour profiter des promotions. "Il doit y avoir 3 km. On prend les petits chemins parallèles à la grande route. Marcher, ça va, mais le retour avec les courses dans les sacs, c'est plus compliqué", attestent Toria et Fouzia. Certaines dames parfois âgées sont contraintes de porter leurs provisions dans un sac à dos. Leur mari travaillant la journée, elles se trouvent sans moyen de transport.
Pendant ces trois jours, toutes ces dames ont été conduites par Yves Barrême, conducteur aux établissements Taxis Bleus. Il apprécie ces trajets au côté des dames du quartier et n'hésite pas à les aider à descendre de la navette avec leurs cabats : "J'aime le contact avec les gens. Je ressens le sentiment d'être utile. C'est important de donner au moins un sourire", glisse-t-il. Il existe aussi une navette gratuite circulant le samedi, jour de marché, partant du quartier Mayac et desservant les autres quartiers uzétiens.
La sous-préfète en visite au Tiers-lieu le 21
Ce mercredi matin, Chloé Demeulenaere a également rencontré les deux cofondateurs de Tiers-lieu le 21, à Uzès. Olivier Ruault et Martial Jourdan lui ont présenté leur association et ont parlé de leurs futurs projets, espérant obtenir des financements. Pour rappel, un tiers-lieu est un espace partagé, hybride et multi-usages où des habitants, des entreprises, des associations trouvent des réponses à leurs besoins. L'association a été créée en juillet 2019 et est labellisée "Fabrique de territoire". Au départ, il existait seulement un lieu place aux Herbes. Trois autres ont ouvert depuis à Uzès et à Saint-Quentin-la-Poterie (la maison Upupup dédiée au surcyclage, ndlr). Aujourd'hui, l'association compte trente résidents et organise aussi des actions grâce aux compétences de chacun d'entre eux. On peut citer par exemple la lutte contre l'exclusion numérique (ateliers, marketplace pour les commerçants d'Uzès...). Une réflexion est aussi en cours pour accompagner et faciliter le quotidien des familles monoparentales.
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