Suivi régulièrement pour des problèmes de cholestérol « comme beaucoup de gens », l’ex-préfet se souvient. Des analyses médicales régulières, des rendez-vous médicaux. « Et un jour, on m’informe que ma créatinine est à un taux anormal. Je pars donc consulter des spécialistes à Toulouse. Une ville qui a la particularité d’avoir une clinique spécialisée pour les maladies du rein. »
C'était en 2005. Et c’est une surprise complète pour l’ancien préfet du Gard. « Surtout que l’annonce se fait assez froidement. On aurait dit que cette annonce allait me faire plaisir. Alors que je venais de découvrir que j’étais atteint d'une suffisance rénale. »
Presque 20 ans de patience
Dans le cadre du protocole, le service médical rassure Didier Lauga. Inscrit sur une liste d’attente, il pouvait espérer être greffé dans les toutes prochaines années… Il lui a fallu patienter presque 20 ans…
Ce n’est pas tout de suite que le marathon des dialyses se met en place. « Dans un premier temps, il faut seulement surveiller ses analyses de sang et faire attention… Il ne faut pas de sel. » Au-delà du goût gustatif de condiments, directeur général des services au Conseil régional de Basse-Normandie, Didier Lauga se met en quête de comprendre pourquoi cette maladie lui est tombée dessus. « D’autant que je suis le premier de ma famille mais apparemment, il y a un pourcentage important de déficients rénaux sans cause réelle. » Il enchaîne les examens. D’abord des yeux, la vision peut-être très rarement …