Publié il y a 30 jours - Mise à jour le 27.03.2024 - Norman Jardin - 2 min  - vu 886 fois

MARGUERITTES Le toit de la Maison bleue s’effondre et la chapelle revit

Rémi Nicolas veut revaloriser la chapelle Saint-Pierre

- Photo : Norman Jardin

Dans la nuit de mardi à mercredi, une partie de la toiture de la Maison bleue s’est effondrée. Fragilisé, le bâtiment va être détruit et sa disparition va redonner de la visibilité à la chapelle Saint-Pierre qui pourrait être rénovée dans les années à venir.

C’est une maison bleue, pas celle de San Francisco, mais celle de Marguerittes. Ce bâtiment insalubre, appartenant à la commune depuis plusieurs décennies, était désaffecté et voué à la destruction. Mais dans la nuit de mardi à mercredi, les riverains ont entendu en grand bruit, celui de l’effondrement d’une partie de la toiture. L’incident n’a fait aucun blessé, mais il a poussé la municipalité à sécuriser le périmètre. « Il y a un risque de chute de tuiles », précise Rémi Nicolas, le maire de Marguerittes.

Le maire a pris un arrêté de mise en sécurité qui permettra le début de la démolition du toit dès cette semaine. Le budget (100 000 €) a été voté lors du dernier conseil municipal et les travaux définitifs seront réalisés d’ici l’été. La Maison bleue, d’une surface de 80 mètres carrés et qui comporte un étage, a été construite sur les vestiges de l’ancienne chapelle Saint-Pierre (XIIe siècle) : « Nous souhaitons revaloriser ces vestiges, ce qui permettra d’embellir la place du Calvaire qui est polluée par ce bâtiment insalubre. »

La chapelle Saint-Pierre va de nouveau avoir une ouverture sur la place du Calvaire • Photo : Norman Jardin

L’effondrement de la toiture de la Maison bleue est finalement un mal pour un bien. « Cette chapelle qui a été restaurée il y a quatre ans était jusque-là gâchée par ce bâtiment. Ça nous oblige à accélérer les choses et nous porte sur une dynamique bien plus positive ». Une fois que le bâtiment désaffecté sera démoli, la chapelle Saint-Pierre gagnera en visibilité et sera livrée aux archéologues. L’objectif est désormais de réhabiliter la chapelle vieille de dix siècles et désacralisée.

La municipalité veut lui donner une seconde vie avec, pourquoi pas, un espace d’exposition, ou en faire une salle de réception ou de mariage. C’est donc l’eau venue du ciel qui remet l’ancien bâtiment religieux sur le devant de le scène. De là à y voir un signe divin...

Norman Jardin

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