FAIT DU JOUR L'Académie de Nîmes fait sa séance solennelle publique
Une rentrée féminine avec Anne Hérault et Francine Cabane au Musée de la romanité à 16h ce dimanche 5 février.
Membre de l’Académie pour la séance solennelle, Anne Hénault, professeure de l’université Paris-Sorbonne, est la nouvelle présidente pour l’année 2023. Elle sera accompagnée par Bernard Cavalier, médecin pédiatre, qui en est le président sortant.
Voici une partie de la présentation d'Anne Hérault lors de sa réception à l’Académie de Nîmes le 9 juin 2017. Née à Nîmes, elle a achevé ses études secondaires au lycée Feuchères par un premier accessit au concours général de philosophie et un baccalauréat obtenu avec la mention très bien. Elle a intégré l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres, major de sa promotion. Agrégée de lettre classique, Anne Hénault est titulaire d’un doctorat de linguistique française en sémiotique.
Mariée à un diplomate, Anne Hénault a suivi son mari. Ses pas l’ont conduit dans de nombreux pays d’Europe mais également en Afrique, en Australie et en Amérique du Nord. Anne Hénault a toujours suivi son mari dans ses différentes affectations et a travaillé dans chaque pays où la carrière de Patrick Hénault le conduisait. Après la présentation d’Anne Hénault, les choses se poursuivront par une conférence de Francine Cabane. À ne pas manquer bien évidemment !
Francine Cabane est professeure agrégée de géographie. Géographe mais aussi historienne. Elle a publié plusieurs ouvrages sur Nîmes et sa région aux éditions Alcide. Elle a fondé une association "Passionnément patrimoine" qui permet de faire découvrir et comprendre le patrimoine local, régional et national.
Francine Cabane a été élue membre résidant de l’Académie également en 2017. Particulièrement active, elle a permis la création d’un site (inclus dans le site web de l’Académie) dénommé "Une promenade dans les faubourgs de Nîmes." Il est ainsi possible de découvrir la richesse des faubourgs de la ville de Nîmes, quartier par quartier. À un rythme régulier, un nouvel édifice et sa description rejoignent les fiches du quartier étudié.
Ce qui vous attend
"Jean-Paul Rabaut dit Rabaut Saint-Etienne, un Nîmois engagé dans l’histoire universelle." Le nom de "Rabaut" fait partie du patrimoine nîmois. Cette famille de pasteurs protestants a joué un rôle considérable dans l’histoire de la ville tout au long du XVIIIe siècle. Si le père, Paul Rabaut, surnommé "l’apôtre du désert", fut vénéré de la communauté protestante nîmoise en tant que pasteur, un de ses fils, Jean-Paul Rabaut dit "Rabaut Saint-Etienne" qui a joué un rôle de premier plan pendant la Révolution française, est une figure parfois moins connue.
Rabaut Saint-Etienne est né et a grandi à Nîmes dans un contexte particulier où la peur et l’insécurité règnent autour de lui en raison de l’interdiction du protestantisme depuis la révocation de l’édit de Nantes en 1685. Alors que la tête de son père est mise à prix, que la maison familiale est régulièrement perquisitionnée, ses parents l’envoient en exil en Suisse à l’âge de six ans où, en compagnie de ses deux plus jeunes frères, il passe 12 ans, à Lausanne puis à Genève, pour étudier et acquérir une solide formation intellectuelle et théologique.
Revenu à Nîmes en 1765 pour épauler son père comme pasteur du Désert, il reste marqué par les valeurs paternelles de courage, de solidarité, de non-violence, de fidélité à la foi et au Roi, de simplicité mais aussi d’engagement. Ses années à Lausanne lui ont permis d’acquérir une grande aisance intellectuelle.
De grands combats animent son existence à partir des années 1780. Tout d’abord celui pour la "tolérance", autrement dit pour la reconnaissance civile et juridique des protestants.
Happé par la Révolution française, cet homme de conviction, très lettré, d’une grande culture, abandonne son habit de pasteur, part à Paris et se fait écrivain et politique. Il entreprend des combats qui, au regard de l’histoire, ont pris une dimension universelle, celui pour les droits de l’homme, pour la liberté de culte et la liberté de conscience, enfin celui pour l’éducation pour tous.
À chaque fois, sa plume est son arme majeure pour faire avancer les causes auxquelles il croit et qu’il défend. Parfois violemment caricaturé, attaqué, vilipendé, cet homme de courage et d’engagement paie à 50 ans de sa mort sur l’échafaud le prix de ses engagements. Une statue lui a été érigée dans sa ville natale au parc Valmédica en Ville active.
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