Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 25.10.2023 - Stéphanie Marin - 2 min  - vu 233 fois

NÎMES Johan Papaconstantino : une musique hybride débridée

Johan Papaconstantino a sorti son premier album "Premier degré" au mois de mars 2023. 

- Jehane Mahmoud

L'artiste Johan Papaconstantino présentera son album "Premier degré" sorti au mois de mars dernier, sur la scène de Paloma à Nîmes le jeudi 2 novembre. 

Si vous n'aimez pas la musique électro, passez votre chemin... Attendez pas si vite, tout compte fait, vous avez bien deux minutes de temps de lecture. Juste pour voir, que ce clic intentionnel ou involontaire ne soit pas vain. Sait-on jamais, les hasards sont parfois heureux, vous en jugerez au point final. Au fil de ces quelques lignes qui vont suivre, la présentation de Johan Papaconstantino.

Un artiste - également reconnu dans le monde de la peinture - Aixois, âgé de 31 ans, qui puise son inspiration musicale dans ses racines familiales, celles de son père ancrées en Grèce. Avant de jouer de ses partitions à la guitare, Johan s'exprime aux platines, ses premiers pas « dans le bricolage de la musique », commente-t-il. Curieux et véritable touche-à-tout, le jeune homme s'initie à d'autres instruments, certains exotiques comme le bouzouki. Instrument qui s'impose dans ses créations, auxquels claviers, clarinette, flûte, machines, guitare électrique, tambourin, autotune viennent se mêler.

"La voix est l’instrument qui me touche le plus"

"Une musique hybride", qualifie Johan Papaconstantino, sur laquelle il pose sa voix, "une étape supplémentaire". "Parce que j'ai été musicien avant d'être chanteur, explique-t-il. Jusqu'à Pourquoi tu cries ? (extrait de son EP Contre-jour sorti en 2019, NDLR), je n'avais jamais vraiment chanté. C’était la première fois que je passais le cap parce qu’en tant qu’auditeur, la voix est l’instrument qui me touche le plus. Aujourd’hui encore j’essaie de progresser." L'amour, dans tous ses états, y revient comme une rengaine, sans que l'artiste, pourtant sensible, ne se prenne trop au sérieux

L'illustration de son premier album "Premier degré" en est un parfait exemple. Un gros plan sur le ventre de sa compagne enceinte. "Bien que l’album est sorti alors que mon fils avait déjà deux ans, j’ai voulu en faire la pochette de cet album parce que ce ventre évoque mon histoire personnelle mais aussi un disque, par la forme. Ça collait au titre « Premier degré » qui évoque la parentalité, la responsabilité et en même temps je trouvais ça drôle, j’amène un peu de légèreté, d’humour."

Une tournée, un Olympia et Paloma

Seul dans la création, la fabrication, la production, Johan Papaconstantino a travaillé trois ans sur cet album. "Un accouchement difficile - il parle bien de son disque, NDLR - parce que j’avais toujours envie d’aller jusqu’au bout de mes idées, parce qu’une fois qu’il est sorti, on n’a plus le contrôle dessus. Je me suis forcé à le sortir en vérité, sinon je serai encore en train de travailler dessus", s'amuse-t-il. Le temps de la création étant passé, est venu celui de l'exposition qui a démarré le 14 octobre dernier, avec un passage sur la scène de l'Olympia s'il vous plaît, avant de rejoindre la capitale gardoise, Nîmes, le 2 novembre prochain. 

Johan Papaconstantino et Édouard Bielle, le 2 novembre à la SMAC Paloma à Nîmes à partir de 20h. Tarifs : 18 €/22 € sur réservations, 21 €/25 € sur place le soir-même. 

Stéphanie Marin

Nîmes

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