NÎMES "Le marché et vide-greniers" du Marché gare n’a pas dit son dernier mot
Alors que ce dimanche devait être la dernière apparition du marché et vide-greniers au Marché gare, les commerçants ont décidé de poursuivre leurs activités sur ce lieu en attendant de trouver un autre terrain.
En ce dimanche de réveillon, les Nîmois s’activent pour les derniers achats afin de fêter la fin de l’année 2023. Au marché et vide-greniers situé au Marché gare, les stands proposent des fruits, des légumes, divers produits alimentaires et même du textile. « Ça fait un lieu de promenade le dimanche matin. Question fruits et légumes, les prix sont extrêmement compétitifs » explique Philippe qui fréquente ce marché depuis un dizaine d’années. Mais le Nîmois va devoir changer ses habitudes car, à partir du 1er janvier 2024, c’est-à-dire ce lundi, les commerçants ne seront plus autorisés à s’installer sur cet espace situé route de Montpellier.
« On nous prévient à la dernière minute, il y a deux ou trois mois »
Il leur faut déménager en raison des travaux qui vont être engagés au Marché gare. « Pour certaines catégories de personnes qui viennent en bus ou à pieds, déplacer le marché hors de Nîmes sera un problème. Ça aurait pu être mieux géré. C’est une grosse perte ! » peste Philippe. De son Côté Guy Leduc cherche des solutions : « Je louais le terrain à l'entreprise Gadéa et je sous-louais des parcelles de terrains aux commerçants et au vide-greniers. On savait bien qu’il y avait des projets pour restructurer le Marché gare, mais là, on nous prévient à la dernière minute, il y a deux ou trois mois ».
« On reviendra au mois de janvier. On n’est pas des provocateurs, mais nous n’avons pas le choix »
Il y a quelques semaines une solution semblait être trouvée à Aubord, mais le projet a échoué. Il n’est pas si simple de trouver un lieu d’environ 10 000 mètres carrés, pouvant accueillir 150 commerçants et du public. Ce ne sera finalement pas la dernière apparition des commerçants non sédentaires au Marché gare. « On reviendra au mois de janvier. On n’est pas des provocateurs, mais nous n’avons pas le choix. Si j’arrête au 31 décembre, cela m’obligera à mettre au chômage mes dix salariés. Nous demandons un délai de deux à trois mois pour trouver un autre endroit » rajoute Guy Leduc
Deux pétitions dont une en ligne
Une pétition, format papier, a été mise en place : « En 15 jours, elle a été signée par 10 000 familles, ce qui représente 30 000 personnes donc un quart de la population nîmoise » estime Guy Leduc qui a également lancée en pétition en ligne. En attendant un lieu de repli, les commerçants reviendront au Marché gare trois fois par semaine.
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