Publié il y a 1 an - Mise à jour le 25.03.2023 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 282 fois

NÎMES Pour voir Marin Ledun, réservez chez Goyard !

Chez Goyard (Photo Archives Anthony Maurin)

La librairie Goyard accueilleMarin Ledun le mercredi 5 avril à 17h. Son dernier thriller Free Queens sort le 30 mars aux éditions Gallimard.

Il s'agira d'une rencontre entre l'auteur et son public directement à la librairie du boulevard Victor-Hugo. Les places étant limitées, les personnes souhaitant y assister doivent s'inscrire dès à présent par mail librairie.goyard@librairie-goyard-nimes.fr ou par téléphone : 04.66.67.20.51.

Marin Ledun est l’auteur d’une vingtaine de romans dont Les Visages écrasés, plusieurs fois récompensé et adapté au cinéma, et L’homme qui a vu l’homme, Prix Amila-Meckert. Son précédent roman, Leur âme au diable, a reçu un accueil particulièrement enthousiaste de la presse et des libraires.

S'inscrivant dans le genre du romant noir, ses oeuvres, traduites dans de nombreux pays comme l'Espagne, la Russie, l'Italie ou encore le Brésil, plaisent à un très large public. Pratiquant convaincu de l'ultra-marathon, Marin Ledun écrit également des pièces radiophoniques pour France Culture.

Les genre narratifs choisis - roman noir, thriller noir ou anticipation - ne sont chez lui qu'un prétexte pour étudier, en creux, des questions sociétales. Dérangeant dans la norme littéraire et susceptible de bousculer certains lecteurs linéaires, il se joue des codes en publiant quatre livres différents, dans le style et dans la trame, tout en conservant une analyse sociétale et une capacité à tenir le lecteur en haleine.

Né en 1975, docteur en communication politique, c'est à peu près tout ce qu'on sait de lui, avec le fait qu'il a été un spécialiste des questions liées au vote électronique, a publié un essai sur la démocratie assistée par ordinateur en 2005, et que certaines de ses recherches portent sur l'émergence de nouvelles pathologies liées à l'organisation du travail.

Leur âme au diable dénonçait les méthodes de ventes amorales de l'industrie du tabac, Free Queens poursuit dans la même veine en s'intéressant à un grand brasseur international qui vend le corps des femmes pour mieux écouler sa bière. Mais cette fois, au cynisme du capitalisme, Marin Ledun oppose l'incroyable courage de militantes unies pour défendre leurs droits et prêtes à tout pour se faire respecter.

Le livre Free queens

Bouleversée par le témoignage d’une prostituée nigériane, la journaliste Serena Monnier se rend à Lagos pour enquêter. Guidée par les militantes de Free Queens, une ONG qui lutte pour le droit des femmes, Serena découvre vite l’ampleur effarante des réseaux criminels qui prospèrent grâce à la prostitution. Pire, que des multinationales en font, au vu et au su de tous, une arme commerciale particulièrement efficace.

Le vaste choix de Goyard (Photo Archives Anthony Maurin).

À Paris, Jasmine Dooyum, adolescente prostituée d’origine nigériane, échappe à ses souteneurs et se réfugie dans le bus d’une association caritative où se trouve Serena Monnier, jeune journaliste en reportage. Bouleversée par l’histoire de Jasmine, Serena décide de remonter la piste du réseau qui a conduit l’adolescente sur les trottoirs parisiens et se rend au Nigeria où l’attendent les fondatrices de "Free Queens", une association qui lutte au quotidien sur le terrain. 

À Kaduna, au nord du pays, les corps de deux jeunes femmes abandonnées nues sur une aire de repos sont découverts par le sergent Oni Goje, de la police de la route. Révolté par le sort réservé à ces femmes, le policier décide de se charger lui-même de leur faire justice.

Chez Goyard (Photo Archives Anthony Maurin)

Dans un Nigéria coupé en deux - au Nord, la menace de Boko Haram, au Sud, la bourgeoisie arrogante et la classe dirigeante profondément corrompue -, les seuls points communs sont la pauvreté et la bière, boisson nationale. Deux grosses entreprises se disputent ce juteux marché, mais c’est la First qui tire son épingle du jeu grâce aux méthodes peu conventionnelles de son chef du Marketing, Peter Dirksen.

Grâce, surtout, au pouvoir de séduction et de persuasion des milliers de jeunes filles que Dirksen recrute pour fourguer son breuvage, et aux deux membres de la Brigade spéciale de répression des vols (la SARS), Ira Gowon et Vitalis Udo, qui font respecter les règles du jeu qu’il édicte. Mais le patient travail d'enquête de Goje et la détermination des "Free Queens" et de Serena sont là pour lui prouver qu'il a tort de croire aveuglément à l'impunité des puissants.

Free queens : 416 pages, sous couverture illustrée, 140 x 205 mm 

Anthony Maurin

Nîmes

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