C’est en partie la maladie hémorragique épizootique (EHD) qui pose un problème en cette fin de saison. Si vous allez au corral vous ne verrez pas tous les lots de la feria, juste trois, pour l’instant. Maladie virale des ruminants qui ne peut être distinguée, cliniquement, d'une infection de fièvre catarrhale ovine, l’EHD est transmise par les moustiques (culicoïdes) et n'est pourtant aucunement pas dangereuse pour l'homme.

« Les toros de La Quinta, de Santa Coloma, sont au nombre de six à cause des problèmes sanitaires en cours. Très typés, leur gabarit est petit, parfait pour qu’ils soient bons » évoque Curro Caro de chez Simon Casas Productoin France. Et le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier d’y aller de son anecdote sur la question, « Ils sont petits mais très agressifs ! Le N°6 notamment… Quand nous les avons vu au campo il a violement donné des coups de cornes dans notre voiture ! »

Curro caro poursuit avec la description des neuf exemplaires estampillés Victoriano del Rio. « Il y a du trapio, de la présence, ils sont bien faits, assez agressifs par devant. » Et les Bohorquez pour le mano de rejon ? « Ça sera un régal pour le président Valade de donner des oreilles ! » Seuls trois lots pourquoi ? C’est l’adjoint à la tauromachie, Frédéric Pastor, qui en parle. « Tous les lots ne sont pas là. Pour les Français comme la corrida de jeudi avec les toros de Robert Margé c’est parce qu’ils sont encore au campo. Tout comme les novillos de Fernay pour la novillada et ceux de Pagès-Mailhan pour la novillada sans picadors du vendredi matin. »

Mais les autres courses ? L’élu ajoute, « Les toros de Garcigrande ne sont pas encore là. Tout était calé mais ils ont été testés positif à l’embarquement. On a choisi d’autres toros et maintenant on attend que le PCR soit négatif pour qu’ils prennent la route. En tout nous avions visité 26 toros puis le chiffre est tombé à 17 puis… Mais cela touche toutes les arènes françaises ! »