ÉDITORIAL 1995-2026 : et si l'histoire se répétait ?
Un score soviétique on pourrait dire, Vincent Bouget, le conseiller municipal à Nîmes, vice-président au Département, a été réélu secrétaire départemental du Parti communiste français avec un score de 74 voix sur 76 votants, délégués du congrès. Le Nîmois n'en fait pas des tonnes. Malin comme un singe.
Quatrième élection interne et quatrième victoire pour le communiste nîmois Vincent Bouget. Samedi dernier, il a une nouvelle fois fait la démonstration de son unanimité auprès des siens. Cette légitimité lui confère aussi un certain nombre de pouvoirs. Le premier, faire entendre la voix des communistes et de la Gauche dans une ville de Nîmes détenue depuis plus de deux décennies par la Droite. Une majorité municipale qui aurait préféré se passer du dernier épisode en date sur les relations troubles entretenues entre le privé et le public. Reste à savoir comment l'opposition incarnée par Vincent Bouget peut s'emparer du sujet pour marquer des points ? Étonnamment, le silence est de circonstance pour le moment. Probablement parce que le représentant légitime de la Gauche nîmoise attend que toute la lumière soit faite sur l'affaire. Il prend de la hauteur, pourrait-on dire. Peut-être déjà imagine-t-il une répétition de l'histoire avec 1995. Petit retour en arrière. Alors que Jean Bousquet a ravi la mairie depuis 1983 aux communistes (comme Jean-Paul Fournier en 2001), et après une dizaine d'années de succès, il est en situation délicate. Miné par les affaires politico-judiciaires, notamment des mises en examen en cascade pour avoir fait surveiller sa propriété sur des fonds publics et l'autre dans le cadre d'une affaire de fausse facture supposée. Sans compter les conflits entre les élus, il doit aussi faire face à une opposition unie entre le Parti socialiste et le Parti communiste français avec comme tête d'affiche Alain Clary. Insécurité, difficultés économiques et descente du Nîmes Olympique en deuxième division viennent s'ajouter au cocktail déjà suffisamment corsé ! La chute sera totale et la Ville basculera du côté gauche plusieurs mois plus tard. Difficile trois ans avant de prédire un même horizon à la Droite nîmoise, mais quelques premiers signes le laissent penser. Quelques élus, sous couvert d'anonymat, et pour certains, qui ont vécu l'épisode il y a presque 30 ans, imaginent ce destin funeste pour leur mouvement. Pendant ce temps, Vincent Bouget avance de son côté en silence. Tout en gardant un œil attentif sur le calendrier.
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