Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 30.01.2024 - Abdel Samari - 2 min  - vu 200 fois

ÉDITORIAL Gabriel Attal sous les feux de l'action

Gabriel Attal à la sortie de l'Élysée

- Photo MaxPPP

Peut-il révolutionner aussi son engagement pour les Français ? Alors que l'orage gronde, le temps presse.

C'est un discours très attendu ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale. La déclaration de politique générale du jeune Premier ministre, tout juste désigné par Emmanuel Macron. Gabriel Attal a du pain sur la planche et un parlement hostile. Sous l'effet accélérateur des élections européennes en juin prochain. Il va devoir trouver l'énergie les prochains mois pour faire avancer les textes majeurs, les derniers, de la majorité présidentielle. On pense bien sûr à l'épineux dossier de la fin de vie. Mais d'autres lois pourraient venir contrarier les plans initiaux du président de la République. Alors que ce dernier tablait en 2022 sur le retour au plein emploi d'ici 2027, les derniers chiffres du chômage montrent au contraire, un retour des vieux démons français avec un chômage qui pourrait redevenir de masse et des demandeurs d'emplois de plus en plus nombreux. Les recettes d'emplois précaires, d'ubérisation du travail ou encore des primes alléchantes pour l'embauche d'apprentis ne suffisent plus. Sans compter la loi Travail dont l'ambition était de convaincre les plus éloignés de l'emploi de reprendre une activité sans quoi, les indemnités sociales pourraient être coupées plus vite que prévu. Face à un contexte économique dégradé, quelles solutions ? Même question et pour l'instant pas de réponse pour les agriculteurs, les artisans taxis, les entreprises du BTP. Et que dire du monde éducatif ou du système de santé ? Restent les mesures concrètes de ce que le président a appelé le « réarmement » du pays. S'agit-il d'une offre politique en matière d'autorité ? Pour l'hôpital ? ou encore l'Éducation nationale ? On devrait en savoir plus tout à l'heure. Une chose est sûre : le Premier ministre est volontaire. Il n'a pas eu de difficultés pour aller à la rencontre des agriculteurs en colère. Il est prêt semble-t-il à franchir quelques tabous sur de nombreux sujets. Comme il a pu l'expérimenter en tant que ministre de l'Éducation nationale. Sauf que la plupart du temps, ce sont les rouages de la communication qu'il adopte. Peut-il révolutionner aussi son engagement pour les Français ? Alors que l'orage gronde, le temps presse. Gabriel Attal en a-t-il conscience ?

Abdel Samari

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