Depuis bientôt six ans, l’organisation du forum des associations est un rituel de rentrée pour Halim Belhaj : « Cette année, le bilan a été très positif : 360 associations ont répondu présentes et nous avons eu entre 5 000 et 10 000 personnes sur la journée. La fourchette est large, c’est très difficile de quantifier. » Ce rendez-vous permet « aux associations de trouver des adhérents et bénévoles. Et aux familles, de trouver des activités. » Mais l'élu l’assure : « On pourrait faire encore mieux en identifiant les associations qui ne sont pas répertoriées chez nous, n’ayant pas de subvention, ni de locaux… Nous sommes aussi à l’écoute si des associations veulent organiser d’autres évènements. »
Infrastructures sportives du quotidien
Chargé des sports avec le centriste Thierry Procida, la délégation des sports sera très certainement un enjeu de campagne pour les municipales 2026. Au-delà de l’épineuse question de l’avenir de Nîmes Olympique, les infrastructures servant aux autres associations ont besoin d’un sérieux coup de jeune : « Le problème, c’est qu’au lieu d’être utilisées à 30 %, ces infrastructures du quotidien le sont à 90 %. Nous avons beaucoup de licenciés sur le territoire (football, gym, basket…). C’est pour cela que nous travaillons pour proposer à Franck Proust, candidat LR aux municipales, des solutions. »
La maison des associations ou la nouvelle halle des sports, réalisées par le maire Jean-Paul Fournier, sont certes, de magnifiques écrins. Toutefois, elles n’ont pas permis de dégager plus d’espaces et ni de créneaux horaires : « Le stade des Costières a été fermé. Finalement, nous avons juste déplacé les associations », relève l’adjoint nîmois. L’édile propose alors de « rénover les salles attenantes aux Costières pour accueillir les associations. » Ce projet séduira-t-il Franck Proust, qui aspire plutôt à pérenniser le stade Antonins pour dédier l’espace des Costières à du foncier économique ?
Dans tous les cas, Halim Belhaj, élu en 2020, se passionne pour son mandat : « Ça a été beaucoup de rencontres et de recherche de solutions… Ça m’a permis de conjuguer l’aspect humain avec l’action publique. » Passé au rang d’adjoint après l’éviction de Julien Plantier et de ses soutiens, Halim Belhaj soutient Franck Proust : « J’ai envie de m’investir, j’ai 41 ans et une âme d’entrepreneur. Je ne le montre pas forcément… Je ne fais pas de grands discours. Mais quand je reçois quelqu’un, je l’écoute, j’appelle les services. En général, c’est positif : on arrive à trouver des solutions. »