Publié il y a 5 mois - Mise à jour le 14.11.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 2297 fois

EXPRESSO Présidence Les Républicains : Christophe Rivenq règle ses comptes

Le président sortant de la fédération LR dans le Gard ne se représentera pas. En cause : la volonté de la ville de Nîmes de soutenir la candidature de Richard Tibérino. 

On ne sait si Jean-Paul Fournier a été destinataire de la missive. Si tel est le cas, une chose est sûre : le maire de Nîmes a dû s’étouffer en la lisant. À l’intérieur, l’Alésien Christophe Rivenq règle ses comptes - parfois de façon cinglante - avant de lâcher la présidence de la fédération Les Républicains du Gard. Une présidence qu’il occupe depuis six années après avoir succédé au maire d’Alès, Max Roustan.

Depuis plusieurs années dans le Gard c’est ainsi : la famille Les Républicains se partage le pouvoir entre Alès et Nîmes. Lors de la réforme des statuts, c’est donc tout naturellement que Christophe Rivenq est devenu président de la fédération départementale et le Nîmois Franck Proust, secrétaire départemental. « Une indéniable union qui nous a permis de remporter de grandes victoires électorales dans nos territoires, nos cantons, jusqu’au Sénat où deux sièges sur trois ont été pourvus », salue Christophe Rivenq.

« Ambitions personnelles » et « esprit de revanche »

Le président sortant revient ensuite sur les raisons qui l’ont poussé à ne pas se représenter : « À l’heure où le bon sens aurait été d'éviter tout affrontement, d’autres en ont décidé autrement, rompant alors nos accords de gouvernance. Il y va de leur droit. » Par « d’autres », entendez le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, qui a poussé la candidature de Richard Tibérino. En cause : un rapprochement de Christophe Rivenq avec la majorité présidentielle qui, selon la rumeur, aurait pensé à en faire un secrétaire d’État.

Rappelant ses 40 ans de militantisme « fidèle » au sein du parti, Christophe Rivenq dit « regretter » cette décision. Il prévient : « Indéniablement, cela aura des conséquences sur notre famille politique. […] Pour de petites ambitions personnelles, et peut être un esprit de revanche, certains ont préféré mettre un coup de canif à nos accords, usant de fallacieux et mensongers prétextes. » Jean-Paul Fournier appréciera… Et de conclure sa lettre en annonçant retrouver « avec plaisir non dissimulé », sa « liberté de parole ».

Coralie Mollaret

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