Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 17.10.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 4188 fois

EXPRESSO Ramassage des poubelles : nouvelles tournées et premiers couacs

Depuis le 2 octobre, la fréquence des tournées a été modifiée à Nîmes. Les services de Nîmes métropole et l’entreprise Suez sont à pied d’œuvre pour répondre aux premiers dysfonctionnements.

C’est une petite révolution dans la vie des Nîmois. Depuis le 2 octobre, la fréquence de passage des camions de la société Suez qui ramassent nos déchets a été modifiée. Une rationalisation afin d’inciter les Nîmois à trier davantage et du coup, faire des économies sur le traitement des déchets, malheureusement voué à être de plus en plus onéreux.

Alors, aujourd’hui, selon le quartier, les éboueurs passent moins souvent. Une transition difficile pour des secteurs comme le nord du quartier Gambetta, Richelieu ou encore la Gazelle. « Il y a eu quelques loupés notamment avec La Poste qui n’a pas envoyé les kits de communication indiquant la modification des fréquences », indique Bernard Angelras, vice-président chargé du pôle Environnement à l’Agglo nîmoise.

S’ils ont téléchargé l’application monservicedéchet, certains Nîmois se sont confrontés à une autre problématique : « Ils n’ont pas trouvé leur rue pour connaître leur jour de collecte. Du fait, à chaque fois que nous avons une remontée, nous alertons Suez qui rectifie. » Mise en service pour la première fois cette année l'application s'est révélée lacunaire : « L’ensemble des services ont dû saisir les adresses à la main. Forcément il y a des erreurs », poursuit le vice-président.

Des dysfonctionnements soulignés

Les bacs sont aussi parfois mal calibrés en regard des rotations : « Si les camions passent moins, il y a des gens qui, légitimement, ont le droit d’avoir un bac plus gros (de 120 à 240 litres par exemple). Sachant que pour un bac de tri, c’est "no limit" », souligne Zacharie Charmin, chef de service collecte et relations usagers. Et pour cause... Si brûler des ordures ménagères coûte un peu moins de 100€ la tonne, les déchets triés, eux, au contraire, rapportent de l’argent au contribuable.

Enfin, l’entreprise Suez a fait également quelques erreurs : « Il y a eu quelques couacs avec les nouveaux circuits des chauffeurs. À chaque loupé, on renvoie un camion. On fera ça le temps que les gens prennent l’habitude », poursuit Zacharie Charmin qui rappelle : « Il faut que les gens sortent leur poubelle la veille du jour de jour de tournée, vers 19 heures, puisque les camions passent le lendemain de 5h à 12h30. »

Enfin, Bernard Angelras et son directeur restent optimistes quant à l’évolution du ramassage des déchets, prenant exemple sur Limoges ou Sète. D’ici 2029, la société Suez doit trouver le moyens de réduire de 15 % le volume des ordures ménagères et d’augmenter, dans la même proportion, celui de la collecte sélective.

Aujourd’hui, un Nîmois jette autour de 300 kg d’ordures ménagères chaque année contre 250 kg pour un Français lambda. « Dans nos bacs, il y a 30% d’ordures ménagères qui ne devraient pas y être ! », alerte Bernard Angelras, désireux à terme de baisser le taux de Teom (Taxe d'enlèvement des ordures ménagères).

Coralie Mollaret

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