Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 21.05.2023 - AS - 1 min  - vu 1499 fois

NÎMES OLYMPIQUE Vincent Bouget : "On vend, on privatise, on délégue… Et on fabrique l’impuissance publique"

Vincent Bouget, secrétaire départemental du PCF

- Photo Objectif Gard

Après l'annonce officielle de la descente en National du Nîmes Olympique suite à sa défaite hier soir face à Dijon, le leader communiste, Vincent Bouget, premier opposant à la Ville de Nîmes a pris la plume.

"C’est donc fait. Nîmes Olympique est officiellement relégué en National. Retour 10 ans en arrière. Quelques saisons à peine après les très bons moments de la période Blaquart. Rupture avec les supporters et les anciens du club, disparition du centre de formation agréé, déstructuration du club, vente du stade municipal, difficultés de l’association…." évoque d'emblée Vincent Bouget.

De poursuivre : "ce matin, c’est le sentiment de gâchis et la colère qui domine. Pourtant est-ce une évolution si surprenante ? Le projet de Rani Assaf, sa vision du sport professionnel, son modèle économique et sa façon de procéder… tout cela est connu depuis longtemps. Il ne s’agit pas de sentiments ou de ressentiments envers le club ou la ville. Il s’agit d’un projet anticipant ce qu’il considère être l’évolution du sport professionnel : ligues fermées, système de draft, « expérience supporter », sport-spectacle… Et dans ce cadre une descente en National quelques saisons, le temps que le nouveau stade sorte de terre, n’est pas forcément une catastrophe pour le Président. Il pourra encore limiter les coûts."

Et de conclure : "Mais attention la pente est glissante, et le club n’est pas encore complètement à l’os… La majorité municipale a fait le choix d’accompagner le président du club dans son projet en acceptant de lui vendre le stade. Et là encore il ne s’agit pas de sentiments, même si ce choix a été fait dans la pré-campagne municipale, mais bel et bien de choix politique. À Nîmes, on vend, on privatise, on délégue… et on fabrique l’impuissance publique, sa propre-impuissance. Il ne reste, ensuite, qu’à verser quelques larmes, prononcer quelques mots d’énervement… Les Rois sont nus."

AS

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