Publié il y a 1 an - Mise à jour le 25.01.2023 - Corentin Migoule - 2 min  - vu 2270 fois

ALÈS En attendant le 31, une deuxième mobilisation pour entretenir la flamme

Ce mercredi soir, l'intersyndicale alésienne organisait un rassemblement statique devant la sous-préfecture. Objectif : entretenir la flamme de la mobilisation contre la réforme des retraites en vue d'une nouvelle manifestation plus "massive" ce mardi 31 janvier. 

Entre 150 et 200 personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale alésienne en se massant ce mercredi soir, peu après 17h30, devant les grilles de la sous-préfecture d'Alès. Un rassemblement qui intervenait moins d'une semaine après un premier round réussi dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites (relire ici). Dans un froid de canard, le moment se voulait avant tout "convivial", de l'aveu de Martine Sagit. Avant l'arrivée des troupes ce mercredi soir, la secrétaire générale de l'Union locale de la CGT confiait son souhait d'"amplifier le mouvement et surtout garder l’union syndicale"

À Alès, la CGT, comme Force ouvrière, FSU et Solidaires, a jugé pertinent d'organiser ce nouveau rendez-vous avant le deuxième acte programmé le 31 janvier. Un moyen pour les organisations syndicales d'entretenir la flamme de la mobilisation en capitalisant sur un 19 janvier "historique". Directeur de l'école des Près-Saint-Jean et membre du syndicat SNUipp-FSU, Thierry Olivier a participé à sa deuxième manifestation en moins de six jours.

"Il ne faut pas qu'on lâche. Il va falloir qu'on soit capables de tenir sur la durée et de trouver des modalités d'action qui nous permettent de maintenir la pression", résumait le néo-sexagénaire. Le directeur d'école milite pour "le retrait pur et simple" du projet de réforme des retraites pour lequel l'argument financier n'est "pas acceptable". "De l'argent il y en a, dans les caisses du patronat, surtout chez les gros actionnaires. Mais on a construit une société qui permet aux riches d'être de plus en plus riches et aux pauvres de le rester", déplore Thierry Olivier.

Après un petit moment de flottement, sous bonne escorte, les premières prises de parole au micro relié à la sono du camion de la CGT ont débuté, sur les coups de 18h10. Martine Sagit s'est chargée d'ouvrir un bal très féminin, puisque l'auditoire a été invité à écouter "trois voix féminines" ce mercredi soir. Et pour cause ! "Macron et ses sbires vont commettre une atrocité envers les femmes", a enclenché la secrétaire générale de la CGT. "Non seulement nous sommes moins payées que les hommes, mais en plus il nous faudra travailler encore plus car nous avons des carrières hachées", a-t-elle développé.

Puis est venu le tour de l'enseignante alésienne Myriam Vermale (Snuipp-FSU), laquelle a regretté que ce projet de réforme ne soit le "choix de l’injustice et de la régression sociale". Après quoi, la comédienne Nicole Choukroun a pris la parole "pour tous les autres" présents : "On a tout à gagner à aller plus loin, à mener la lutte par tous les moyens. Par la grève, les assemblées, les actions, les occupations, les blocages et du sabotage."

En fin de mobilisation, Martine Sagit a repris la main pour un dernier appel à la mobilisation : "Soyons encore plus nombreux mardi 31 janvier pour reconquérir nos droits. Ne nous laissons pas voler notre vie par Macron ! Il faut convaincre son voisin et sa voisine et tous ceux qui ne sont pas encore sortis de nous rejoindre." Dans l'espoir d'être "plus de 10 00 mardi". Chiche !

Corentin Migoule

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