ÉDITORIAL On vous tiendra au courant !
Jamais avares dès qu'il s'agit d'alimenter une nouvelle "usine à gaz", qui celle-ci malheureusement ne chauffera jamais personne et c'est bien regrettable, les bureaucrates du Gouvernement viennent cette fois d'annoncer un dispositif en vue des coupures d'électricité qui pourraient fortement impacter le quotidien des Français en janvier prochain. Et pour ceux qui en doutaient encore, l'éducation n'est pas le sujet prioritaire du Gouvernement. Quand on s'attend au pire, on n'est jamais déçu ! En effet, et au même titre que le réseau ferroviaire, les écoles ne figurent pas dans la liste des établissements et entreprises qui échapperaient aux délestages envisagés pour faire face à la pénurie d'électricité. « L'accueil des enfants dans les écoles ne pourra pas être assuré le matin, si ces dernières sont concernées par des délestages. Ouvrir une école sans alarme, ni chauffage, ni électricité, alors qu'il fait nuit le matin, ne répond pas aux exigences de sécurité », expliquent les pouvoirs publics. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Après y avoir rapidement réfléchi, les éclairées "lumières" qui envisagent de nous priver de la nôtre ont mis en place un processus pour le moins touffu. Lequel consisterait à avertir trois jours à l'avance, via un signal Ecowatt rouge adressé par le gestionnaire de réseau RTE, les Français concernés par une coupure. Un signal qui sera ensuite relayé par les pouvoirs publics et les médias. Mais ce n'est pas tout ! La veille de la coupure de courant, à 15 heures, RTE rendra publique la liste précise des départements visés. Le même jour, à partir de 17 heures, les Français pourront taper leur adresse sur le site de RTE ou d'Enedis pour savoir si leur logement sera concerné ou non. Au terme de ce laborieux pensum, les parents d'élèves devront encore faire preuve d'adaptabilité et d'agilité pour trouver une solution pour faire garder leurs gamins ou les maintenir à la maison, quitte à prendre des journées de congés. Maigre consolation, une même personne ne pourra pas être touchée deux fois de suite par ces coupures d'une durée maximum de deux heures. Au moins cette fois, avant de nous le couper, l'État nous aura tenu au courant.
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