Une semaine avant d’aller à Montpellier, les Nîmois reçoivent, ce soir, la lanterne rouge istréenne et ils n’ont pas le droit à l’erreur sous peine de se compliquer la course aux places européennes.

La statique ne laisse pas de place au doute. Lors de leurs treize dernières venus au Parnasse, les Istréens sont repartis avec un match nul et douze défaites. Les Provençaux n’ont plus battu l’USAM depuis 2012 et c’était à Istres. Alors nous avons vite fait de penser que battre l'équipe Bucco-Rhodanienne ne sera qu’une formalité pour des Nîmois, prétendants aux places européennes. D’autant que le début de saison des Istréens n’est pas très flamboyant avec cinq défaites en autant de journées, sanctionnées par une place de lanterne rouge.

Mais face à l’optimisme que ces chiffres peuvent inspirer, les Nîmois restent prudents « C’est un piège si on s’attend un match facile, mais ce n’est pas le cas » estime Yann Balmossière, l’entraîneur-adjoint de l’USAM. Pour appuyer ses propos, le technicien laisse de côté les résultats d’Istres pour en retenir les contenus : « C’est une équipe qui embête beaucoup de monde et ils ont eu un calendrier très compliqué ». En effet, l’IPH a affronté Montpellier, Aix-en-Provence et le PSG.

Alors comment ne pas tomber dans le piège de l’excès de confiance ? « Ne s’’occuper que de notre jeu et être solide en défense pour mettre en place notre jeu rapide. Surtout ne pas penser à Montpellier maintenant » martèle le Nîmois qui sait que les joueurs peuvent être tenté de déjà se projeter sur le derby du 21 octobre. Pour ce match, le groupe Usamiste sera privé de l’ailier-gauche Boïba Sissoko et de l’ailier droit Romain Tesio qui ne reviendront à la compétition qu’en 2023.

Le Groupe Nîmois : Baznik, Demaille, Poyet, Vincent, Rebichon, Konradsson, Dupuy, Hesham, Kamtchop-Baril, Gibernon, Salou, Tobie, Acquevillo et Sanad.