Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 16.03.2012 - stephanie-marin - 1 min  - vu 205 fois

UNE AGRESSION DE TROP À LA MAISON D'ARRÊT DE NÎMES

Un peu plus d'une semaine après le mouvement de protestation des surveillants de la Maison d'arrêt de Nîmes contre un phénomène de surpopulation et de violence, un nouvel événement s'est produit vendredi dernier, soit le 9 mars au matin. Une surveillante de l'établissement pénitentiaire a été blessée lors d'une bousculade lors des sorties de cellule. 

"L. a été violemment bousculée puis projetée au sol après avoir reçu accidentellement un coup d'épaule. En tombant, elle s'est fracturée le coccyx. Résultat, elle est arrêtée pour au moins trois semaines" précise Philippe Asencio. Un accident que le délégué régional FO pénitentiaire ne peut s'empêcher de raccrocher au phénomène de surpopulation dans les murs de la Maison d'arrêt de Nîmes. "Lors de la grève, nous avions 368 détenus. Aujourd'hui, nous en sommes à 395 pour 192 places. Malgré notre mouvement et la réunion -- rassemblant personnel, syndicat et direction  autour d'une table -- rien n'a changé, la situation s'aggrave toujours plus."

Un nouveau mouvement à prévoir

"STOP ! que cherchent les magistrats en incarcérant à tour de bras sur Nîmes, alors que notre situation est connue ?! Mais notre Direction Interrégionale est aussi coupable en ne voulant pas effectuer des transferts de désencombrement dignes de ce nom. Que cherche-t-on à Nîmes ? Une dépression généralisée de l'ensemble du personnel, une mutinerie ?!!?

Alors nous disons stop et le personnel réagira avec force et conviction et nous avertissons l'ensemble de nos dirigeants …" interpelle Patrick Urli, lLe secrétaire local FO de la Maison d'arrêt de Nîmes. Et la réaction pourrait bien être pour bientôt.

Stéphanie Marin

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