Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 18.04.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 228 fois

LE TACLE DE RICHARD TIBERINO : LA GARE DE MANDUEL ET "L'AVEUGLEMENT DE DAMIEN ALARY"

Pas encore créée, la nouvelle gare de Manduel fait déjà beaucoup parler d'elle. À l'origine de cette histoire sans fin, un couac entre la communauté d'agglomération Nîmes Métropole et le Conseil général du Gard. Quand le premier votait à l’unanimité les quatre conventions concernant le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) dont "l’Approbation de la convention de financement et de réalisation relative à la gare nouvelle de Nîmes-Manduel", le deuxième s'y opposait farouchement : "Implanter une gare à Manduel va à l’encontre d’un développement éco-durable, car il n’y a aucun projet urbain, ni accès routiers préexistants. Une fois la gare créée, qui va financer ces axes routiers qu’il faudra créer ? C’est encore le département, et avec quel argent, je vous le demande" avait lancé Damien Alary, président du Conseil général du Gard lors d'une séance extraordinaire le 16 mars dernier, face à l'opposition. Au cours de cette même séance les élus du Conseil général du Gard avaient voté l’approbation des conventions de financement à hauteur de 40 M€ du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier (CNM).

Et, lorsque Damien Alary s'affiche, quelques semaines plus tard, dans les médias sourire aux lèvres à l'occasion de la finalisation du projet du CNM, l'opposition ne peut s'empêcher de revenir à la charge, à l'instar de Richard Tiberino, président du Groupe UMP au Conseil municipal de Nîmes : "[...] En ne soutenant pas la création d’une gare nouvelle, le Conseil général ne semble pas vouloir inscrire le développement économique gardois sur le long terme. En effet, le nouveau pôle ferroviaire de Manduel, validé par l’État et RFF, porté par Nîmes Métropole et soutenu financièrement par le Conseil régional Languedoc-Roussillon et la Communauté d’Agglomération de Montpellier, doit permettre de connecter le Gard à l’Europe de la grande vitesse et de créer un nouveau projet de quartier à forte valeur ajoutée économique. Alors que Damien Alary devrait être un promoteur acharné du développement et de la croissance du département du Gard, sa vision de la future ligne à grande vitesse n’apporte en fin de compte rien à long terme pour le territoire [...]"

Stéphanie Marin

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