Ils auraient aimé atteindre les 3% des voix lors de ce premier tour de la Présidentielle 2012. Malheureusement, les militants de "Debout la République" n'ont pu mener leur candidat, Nicolas Dupont-Aignan, qu'à la septième place du classement de l'élection, entre Éva Joly (EELV) et Philippe Poutou (NPA). "Le candidat des petits" n'a été crédité que de 1,84% des voix au niveau national et 1,46% dans le Gard. C'est la déception comme l'explique, Jacques Armando, président départemental du Gard du parti "Debout la République."

"Ce n'est pas du tout le score escompté. Mais il faut dire que c'est un nouveau parti, un nouveau mouvement gaulliste et républicain. Nous faisons nos premiers pas." Des premiers pas timides certes mais les militants n'en démordent pas, tout peu changer. "La situation du pays ne va pas s'améliorer que ce soit avec François Hollande ou Nicolas Sarkozy. Il y aura à ce moment-là (dans cinq ans pourquoi pas, Ndlr) une place pour un nouveau parti, celui de Nicolas Dupont-Aignan. Un candidat qui s'est battu tout au long de sa campagne, faisant des propositions notamment sur le thème de l'économie très crédibles. Vraiment, il ne manquait rien dans sa campagne, sa candidature était digne et méritante" affirme le président départemental qui en profite pour accuser les sondages. "Tout au long de la campagne, j'ai entendu des dizaines et des dizaines de fois des gens dire que Nicolas Dupont-Aignan était un bon candidat. Mais les sondages l'ont discrédité -- affichant toujours 1%, 1,5% tout au plus d'intentions de vote, Ndlr -- et ont dissuadé ainsi les électeurs à voter pour lui. C'est aussi pour cela que l'on peut voir le parti d’extrême droite et celui d'extrême gauche, réaliser de très bons scores, ce qui est vraiment effrayant."