Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 20.05.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 385 fois

FERIA D'ALÈS : Aïe Bodega Bodega, sur les pas des festaïres...

Sur le boulevard Louis Blanc à Alès, les bodegas des pompiers, des cyclistes et des rugbymen ont fait le plein. Photo DR/S.Ma

Encore une fois, pour le troisième soir de la Feria de l'Ascension à Alès, les bodegas ont fait le plein. Vendredi (18 mai) à peine la nuit tombée, ils étaient déjà des milliers à s'être rassemblés dans les rues de la capitale des Cévennes, un seul objectif en tête : faire la fête. Tenue de soirée, dégaine débraillée, déguisements en tous genres, à chacun son style, pourvu que l'on s'amuse.

Mais bon sang, qu'il était difficile de se frayer un chemin parmi la masse de gens regroupée le long du boulevard Louis Blanc,  à quelques mètres du théâtre Le Cratère d'Alès, de quoi vous faire perdre le sourire. Et puis, en levant la tête, on comprenait très vite pourquoi il y avait foule. Au dessus de chaque comptoir se dressaient fièrement les affiches "Entente cycliste Alésienne", "Sapeurs-pompiers d'Alès" ou encore "Rugby Club Alésien", trois bodegas habituées au succès, elles l'ont encore prouvé hier soir. Les unes à côté des autres, chacune envoyait sa musique dans un brouhaha assourdissant, un savant mélange de chansons paillardes, Feria oblige, et de musiques plus actuelles, c'était à ne plus rien y comprendre... Peu importe, il suffisait de danser pour ne pas se faire remarquer.

Dans la rue, les festayres se sont rassemblés pour quelques pas de danse. Photo DR/S.Ma

Danser oui, mais attention, il y a des danses qui ne s'improvisent pas comme le Madison ou encore celle du "Tilili", les festaïres sauront de quoi il s'agit. Chacun y est allé de son petit déhanché, plus ou moins maîtrisé, selon si les verres de breuvage spécial Bodega, étaient vides ou pleins. Pendant ce temps-là, de l'autre côté du comptoir, les serveurs, pour la plupart des bénévoles, couraient dans tous les sens pour rassasier les fêtards assoiffés (rappelons que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé). Sébastien, 30 ans, rugbyman au Rugby Club Alésien a pris son service à 20 heures. "C'est la deuxième année que je sers. C'est un peu la course mais tout se passe bien, on est assez nombreux pour tout gérer." Et quant à savoir l'heure de fin de service, la réponse se résumera à un haussement d'épaules avec un sourire en coin.

À chacun sa bodega...

Guillaume, Céline et Sarah, tous trois de la région parisienne, ont rejoins la vachette Anthony à l'occasion de la Feria d'Alès. Photo DR/S.Ma

Les bodegas se suivent mais ne se ressemblent pas. Il y a les bodegas improvisées dans la rue, les plus faciles d'accès, celles où il suffit de se mêler à la foule plus ou moins fournie selon le coin de rue. Et puis il y a les bodegas plus VIP, celles où les festayres se bousculent à l'entrée, suppliant presque les agents de sécurité de les laisser passer. C'était le cas au Carré rose toujours le long du boulevard Louis Blanc. Une bodega très chic où la sangria a laissé place au champagne, où les chansons paillardes se sont faites un peu plus discrètes, priorité à l'Electro. Un univers très différent des bodegas en extérieur où l'on a pu croiser une vachette alésienne accompagnée de ses amis venus de la région parisienne tout spécialement pour la Feria. On l'a déjà dit à chacun son style, pourvu que l'on s'amuse !

Et ça va être comme ça jusqu'à dimanche soir... le tout encadré par une horde de policiers à l'intérieur même de la Feria comme à l'extérieur. Celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas !

En images...

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Stéphanie Marin

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