Ce n'est pas un phénomène nouveau. Les tagueurs, certains des artistes, d'autres des auteurs de gribouillages, aiment à s'exprimer sur tout support, que ce soit les murs des villes ou encore sur des wagons de trains. "Une pollution visuelle" estimée à 6 120 000€ pour l'année 2011 par la SNCF au niveau national. Du côté du Languedoc-Roussillon, une "centaine d'actes de malveillance de ce type" a été recensée "sur une superficie de 2 800 m² pour un préjudice de 541 000€." Rappelons que taguer est un délit puni par la loi.

Trop, c'est trop. La guerre aux tags est déclarée, ces tags qui selon la SNCF "peuvent entretenir un sentiment d'insécurité pour les clients." Ainsi, un plan d'actions régional a été élaboré pour lutter contre ces dessins plus ou moins imposants qui s'affichent sans complexe sur les flancs des wagons.

Création d’une cellule spécialisée dans la lutte anti-tags, au sein de la Sûreté ferroviaire SNCF : La mission de cette cellule consiste à recenser le plus précisément possible les tags en prenant de nombreux clichés pour constituer une base de données qui est utilisée par SNCF pour confondre les auteurs interpellés.

Nettoyage des trains, des interventions plus rapides : 50% des trains tagués sont nettoyés en moins de 48 heures car plus le matériel est propre plus il est respecté et c’est un signe fort pour les clients comme pour les tagueurs.

Des sites de nettoyage plus nombreux et sécurisés : Cinq sites de nettoyage sont opérationnels en Languedoc-Roussillon depuis le 21 mai 2012, c’est deux fois plus qu’en 2011. Notons que Nîmes est de la partie dans la lutte contre les tags avec l'action du centre de maintenance du matériel TER.

En marge de ce plan d'actions, la SNCF poursuit ses actions préventives avec notamment son programme "Voyageur et citoyen". Un programme de sensibilisation des jeunes publics au monde ferroviaire.