Ce vendredi 7 septembre, l'ensemble du personnel du lycée professionnel Gaston Darboux (Nîmes) en grève depuis quatre jours, a voté la reprise des cours. Dès lundi donc, les collégiens pourront enfin faire leur rentrée et ce malgré le fait que le Recteur d'académie n'ait toujours pas rendu complètement "les heures humaines" volées au lycée mois de juin (huit postes en contrat aidé de 20 heures, affiliés au service de la vie scolaire.)

Peut-on parler d'échec ? "Non mais nous ne pouvons pas poursuivre ainsi d'autant que nous subissons une pression de la part du Rectorat qui menace de supprimer nos salaires, explique Michel Grand, documentaliste au lycée G.Darboux. Si la grève s'arrête, le mouvement se poursuit. Et le Recteur est prévenu, le moindre problème constaté au sein de l'établissement sera de sa responsabilité et nous ne manquerons pas d'avertir les médias pour prouver que nos revendications ne sont pas du vent."

Les enseignants craignent effectivement de ne pas pouvoir gérer les actes d'incivilité "que l'on a pu constater les années passées à l'entrée et à la sotie de l'établissement. Avec moins de moyens humains et la suppression de deux demi-journées du CDI, les collégiens vont être livrés à eux-mêmes plus qu'avant."

S.Ma