Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 22.09.2012 - tony-duret - 4 min  - vu 169 fois

NÎMES OLYMPIQUE – FC ISTRES : 0-2. Ça ne s’arrange pas !

Les nîmois à l'échauffement avant le match

Après la défaite face à Ajaccio en début de semaine au stade des Costières, les crocos voulaient se racheter à Istres. Sur la manière, il y a eu du mieux : des joueurs moins tétanisés, plus volontaires, qui ont répondu présent physiquement. Mais au tableau d’affichage, ça fait quand même 2-0 pour Istres et deux défaites en moins d’une semaine pour les nîmois.

Au coup d’envoi, devant un peu plus de 2 000 spectateurs, un bon mistral, très rafraichissant, souffle sur le stade Parsemain d’Istres. Sur le terrain, les istréens, en violet, jouent avec un vent favorable. Mais pourtant, ce sont les nîmois qui entrent le mieux dans ce match. Ils dégagent une certaine sérénité, sont bien en place, font tourner le ballon. Parpeix qui a pris la place de Poulain (blessé) dans l’axe de la défense est d’un calme olympien. On trouve le jeu de tête en déviation de Ripart. Gragnic, toujours très à l’aise techniquement, ouvre le jeu. Tout se passe pour le mieux bien qu’il n’y ait pas de grosses occasions à se mettre sous la dent. Ce début de match est très calme. Les deux équipes s’observent. Le premier fait de jeu est la sortie d’Ogounbiyi sur blessure dès la 15eme minute, remplacé par Robail. On note une bonne frappe à ras de terre de l’istréen Kévin Bru que Merville intercepte sans trop de difficultés (19’). Les minutes défilant, les joueurs d’Istres emballent le match. Sur un corner, Florian Tardieu reprend le ballon de la tête. Au-dessus de la barre (24’). Puis, à la 29eme minute, sur un bon dribble, Niangbo laisse Stosic sur place, centre pour la tête de Nassim Akrour qui passe, elle aussi, par-dessus la barre. Petit à petit, ça se rapproche. Mais, dans la foulée, Nîmes obtient sa plus grosse occasion de cette première mi-temps. Sur un coup franc excentré, Pierre Bouby frappe en force vers le but. Personne ne dévie la balle, cadrée, sauf le portier d’Istres Denis Petric qui se détend bien et enlève ce ballon d’une belle claquette. Istres va, à son tour, voir une énorme occasion lui passer sous le nez. Niangbo, le joueur istréen le plus dangereux ce soir, hérite d’un bon ballon dans la surface et réussit un magnifique extérieur du gauche. Un modèle du genre. Cyrille Merville est battu mais le ballon heurte son poteau (41’). On souffle côté nîmois.

Photo Objectif Gard

La deuxième mi-temps est davantage en faveur des joueurs des Bouches-du-Rhône. A la 52eme, Parpaix, trop court sur un ballon, laisse filer Akrour qui manque son un contre un contre Merville. Ou plutôt le portier nîmois qui l’emporte en se couchant du bon côté. Plus les minutes passent, plus Guy Roland Niangbo, le redoutable ailier droit d’Istres, fait mal à la défense et à son défenseur Pierre Bouby. A la 74eme minute, il trouve son avant-centre Akrour dans la surface. Sa frappe s’envole. Mais, deux minutes plus tard, c’est la bonne. Niangbo, le long de la ligne de touche, passe Bouby dans un trou de souris, entre dans la surface et frappe du gauche au premier poteau. Cette fois, Merville ne peut rien faire. 1-0 pour les locaux. Nîmes tente bien de réagir avec ce superbe coup-franc de plus de 40 mètres (avec vent favorable) de Gragnic. Petric semble lobé mais parvient, in extrémis, à ôter le ballon qui allait se loger sous la barre. Nîmes loupe le coche. Istres, non. Pendant les trois minutes d’arrêt de jeu, Vincent Gragnic, venu défendre dans sa surface, se fait subtiliser le ballon par Driss Fettouhi venu dans son dos. A neuf mètres, le numéro 5 istréen fusille Merville, battu pour la seconde fois de la soirée. L’arbitre siffle la fin de ce match pas vraiment renversant, un peu terne, sans éclat. Mais après tout, peu importe la manière. Ce qui compte, c’est la victoire. Et ce soir, c’est Istres qui prend trois points et se retrouve deuxième au classement. Nîmes, 16eme, ne bouge pas.

Les réactions :

José Pasqualetti en conférence de presse d'après match

José Pasqualetti (entraîneur d'Istres) : « Nîmes est une équipe difficile à jouer quand elle évolue à l’extérieur. J’avais demandé à mes joueurs d’être patients, de jouer intelligemment. Je suis content d’eux parce qu’on a bien géré le match. Mon groupe me surprend, c’est notre cinquième match sans concéder de but. Et puis, finalement, on se sent bien dans ce trio de tête, sans aucune prétention ».

Victor Zvunka : « J’ai des regrets. On pouvait tenir le 0-0 jusqu’au bout. Plus on arrive à la fin du match, plus on doit être agressif et méchant. Ce premier but me révolte. Niangbo ne doit pas passer, il aurait dû se retrouver les quatre fers en l’air. Faut montrer son territoire. Istres a su être efficace au bon moment. Pour le deuxième but, c’est anecdotique même si c’est embêtant pour le goal-average ».

Cyrille Merville : « C’est rageant ! On avait plutôt bien défendu et on fout tout en l’air. Un résultat comme ça, ce n’est pas bon pour le classement et la confiance. Pourtant, on a joué contre une équipe à notre portée. Il faut qu’on reste unis et solidaires mais qu’on tire quand même la sonnette d’alarme. Si je termine 17eme cette année, je serai content ».

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

Tony Duret

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