Ce matin, à 11 heures, Jean-Paul Fournier dévoilait, au cimetière du Pont de Justice, une plaque en mémoire des soldats harkis morts pour la France. Entouré d’élus, de membres d’associations, de familles et de descendants de harkis, le maire de Nîmes a rappelé au public « qu’il n’oublie pas le sacrifice de ces hommes. On a une dette nationale envers les soldats harkis. Ils ont eu une action remarquable pendant la guerre d’Algérie, un engagement militaire fait de bravoure et de courage. Les harkis font partie intégrante de l’histoire de Nîmes ».

Les membres des associations locales, les élus (Christian Bastid, Françoise Dumas…) ont déposé des gerbes de fleur devant l’espace dédié aux morts d’outre-mer, là même où la plaque en hommage aux harkis a été placée. Après les fleurs, la marseillaise résonne. Tout le monde se fige, solennel, respectueux. Emu, un ancien, qui tient un drapeau français à la main, verse une larme. Une larme qui en dit beaucoup sur l’importance que les descendants des harkis placent en ce premier lieu de recueillement nîmois.

Tony Duret

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