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Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 28.09.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 585 fois

DANSE De l'Angola à Alès, il n'y a qu'un pas... de Kizomba !

Photo DR/S.Ma

Venue d'Angola, la Kizomba -- ou le "Tango africain" -- est arrivée en France depuis peu après un détour par le Portugal et l'Angleterre. Jusqu'à présent, Paris était "the place to be" pour pouvoir entrer dans cette danse, un mélange tout en sensualité de Tango et de Zouk Love.

Jusqu'à présent... Car depuis le lundi 24 septembre le studio M à Alès a ouvert ses portes à la Kizomba grâce à Mélinda Khiari. La directrice de la société organisatrice d'événements MKomm Event qui traverse régulièrement le pays d'Alès jusqu'à la capitale, n'avait qu'un seul leitmotiv : Faire découvrir cette danse qui au début de son histoire était un genre musical. "La Kizomba, c'est une philosophie, un état d'esprit, une danse bien ancrée dans sa culture" précise Mélinda rencontrée lors du premier cours à Alès. À El Marokito, l'un des trois professeurs de Kizomba de reprendre : "Il s'agit-là d'une connexion entre les deux partenaires pour partager un moment de bonne humeur. C'est une danse de fête qui célèbre le partage."

Photo DR/S.Ma

Après la théorie passons à la pratique. Lundi dernier, une vingtaine de curieux s'étaient retrouvés dans la grande salle du Studio M. Certains faisaient leurs premiers pas, d'autres plus à l'aise assuraient leur déhanché, homme comme femme d'ailleurs. Carine, 36 ans, domiciliée aux Mages a découvert la Kizomba dans des discothèques à Avignon et à Montpellier : "On m'invitait à danser mais c'était difficile pour moi de suivre. J'ai pu apprendre deux ou trois pas, ce qui m'a donné envie de prendre des cours. J'ai cherché sur internet, il n'y a jamais rien eu jusqu'à cette année. Maintenant, je vais pouvoir danser en boîte" s'amuse Carine qui a entraîné ces copines, Amélie et Nancy, dans la danse.

Sur la piste entouré des couples, El Marokito commence son cours par des exercices de décontraction. Car si la posture des partenaires se rapproche fortement du Tango, le pas, lui, est plus souple. Main dans la main, buste contre buste, les corps ondulent, le collé-serré est de mise. Puis, il suffit de suivre le rythme. Et pour ceux qui n'ont pas l'oreille musicale ? "Ça s'apprend ! Pour danser la Kizomba, il faut savoir se laisser aller, lâcher prise et la musique fera le reste" précise El Marokito.

À découvrir...

Tous les lundis, un cours à 19h30 et à 20h30 au Studio M à Alès (12, rue Napoléon).

Stéphanie MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com

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