Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 02.10.2012 - tony-duret - 2 min  - vu 205 fois

PONT-SAINT-ESPRIT : En visite, le préfet Hugues Bousiges veut s'engager pour la ville

Hier, le préfet du Gard, Hugues Bousiges, a passé sa journée en compagnie de Roger Castillon, maire de Pont-Saint-Esprit. Ensemble, les deux hommes ont discuté des grands projets pour cette ville du Gard-Rhodanien.

Dès 10 heures, le préfet a fait la connaissance de l’ensemble de l’équipe municipale avant de se rendre dans le nouveau centre hospitalier de la ville, mis en service en 2010. Sous un beau soleil, l’après-midi était consacrée à la visite de quatre sites emblématiques de la ville : le Champ de Mars, la Collégiale, le prieuré Saint-Pierre et l’ancien hôpital. Un programme chargé. Au fil de la visite, des adjoints au maire se sont greffés à la balade. Mais, il ne faut pas se fier aux apparences, la promenade n’était pas vraiment touristique.

Lors d’un point presse, Hugues Bousiges mesure les difficultés qui règnent dans cette localité : « Pont-Saint-Esprit est une ville en souffrance. Des efforts considérables ont été demandés aux spiripontains. Il faut aider cette commune, épurer le passer et engager avec confiance les projets d’aujourd’hui », déclare le représentant de l’Etat. Il s’attarde alors sur certains points : « Sur l’eau et l’assainissement, par exemple, Pont-Saint-Esprit a vocation à se développer. Cette ville compte 8 000 nouveaux habitants par an. Il y a une forte pression démographique. Il faut donc une station d’assainissement proportionnée aux nombres d’habitants », suggère-t-il.

Sur l’emploi, le préfet a une proposition à faire : « On pourrait monter une commission pour réfléchir à la situation économique et à l’emploi sur la commune. Ca nous amènera à examiner des situations individuelles. Notre approche doit être la plus fine possible et nos réponses appropriées et adaptées. Je suis prêt à m’engager dans cette vois expérimentale ». A ses côtés, Roger Castillon acquiesce et fait comprendre au préfet que ses promesses ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd : « Vous l’avez dit ce matin. Je l’ai bien noté ». Avant de conclure : «  Je crois en ce qu’a dit monsieur le préfet. Ce n’est pas une parole politique en l’air ». Souhaitons-le pour les spiripontains.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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