Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 28.10.2012 - tony-duret - 2 min  - vu 192 fois

CHEMIN BAS D’AVIGNON : Coup de gueule et bonne humeur au village des associations

Club de gymnastique du Chemin Bas d'Avignon. Photo DR

Hier, au Centre social André Malraux du Chemin Bas d’Avignon, se tenait la journée des associations. Initialement prévue le samedi 29 septembre, cette manifestation avait été reportée à cause de la pluie. Hier, il faisait un beau soleil et de nombreuses associations du quartier ont répondu présentes et ont installé un stand dans le centre social.  On retrouvait le club de karaté du Yamato, le club de foot du Chemin Bas et son mythique président Claude Nebeker (lire son portrait), l’association familiale du Lys blanc, l’association Action 9 qui tient des permanences juridiques ou encore le club de gymnastique du Chemin Bas d’Avignon. Son président est fier de faire connaître aux visiteurs les réussites de son club : « Il faut savoir, explique-t-il, que nous avons 250 gymnastes dans notre club qui sont âgés de 4 à 22 ans environ. Deux d’entre eux, un frère et sa sœur, Hania Iouissan et son frère Bilel ont été sélectionnés en équipe de France du FSGT – Fédération Sportive et Gymnique du Travail. On donne rendez-vous aux nîmois le 12 janvier prochain pour une compétition internationale de gymnastique qui se déroulera au Parnasse ».

Six femmes se sont vues remettre des cadeaux

Ainsi, dans la bonne humeur, chaque association vante ses mérites et ceux du quartier du Chemin Bas d’Avignon parfois trop décrié. Sur les coups de midi, le tour des politiques est venu de prendre la parole et de récompenser six jeunes femmes qui ont suivi des ateliers sociolinguistiques et obtenu avec succès le DIF. Elles se sont vues remettre des places pour les matchs du HBCN, des entrées au musée Haribo, des casquettes, crayons…  Laurent Burgoa, adjoint du maire Jean-Paul Fournier et délégué à la politique de la ville et aux centres sociaux, se réjouit de ce rassemblement et « félicite les associations pour leur dynamisme ». A la fin de son discours, alors que tout le monde s’apprête à boire le verre de l’amitié, Bernard Auzon-Cape, Conseiller Général et proche de Damien Alary, s’empare du micro, en colère qu’on ne lui ait pas donné la parole : « Je regrette le peu de diplomatie de la mairie de Nîmes et de Monsieur Burgoa. Je rappelle que le Conseil Général et son président Damien Alary font beaucoup de choses pour ce quartier et que c’est nous qui finançons le plus les associations ». Bernard Auzon-Cape pose le micro aussitôt récupéré par Laurent Burgoa. La guerre des égos est déclarée. On ne peut s’empêcher de voir à travers ces deux hommes, Damien Alary d’un côté et Jean-Paul Fournier de l’autre qui se livreront peut-être la même guerre dans quelques mois… Burgoa reprend le micro et rappelle que c’est la ville de Nîmes qui a organisé cette journée et que « si ça ne plaît pas, c’est pareil ». Bref, nos hommes politiques, censés donner l’exemple, se sont illustrés devant des jeunes qui avaient l’air complètement dépassés par cette querelle d’adultes. Comme quoi l’insouciance de la jeunesse a parfois du bon…

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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