Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 09.11.2012 - stephanie-marin - 1 min  - vu 201 fois

AFFAIRE MERAH "Bernard Squarcini est l'assassin présumé de mon fils"

Albert Chennouf avait rencontré le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls lors d'un de ses déplacements dans le Gard. Photo DR/Objectifgard

Dans une interview exclusive de nos confrères du Point, le père du caporal Abel Chennouf tué le 15 mars 2012 à Montauban par Mohamed Merah, fait une nouvelle fois éclater sa colère. Une colère motivée par l'annulation d'un rendez-vous qui devait réunir ce vendredi matin, les avocates d'Albert Chennouf et le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux, au sujet d'une réclamation d'une commission parlementaire sur les dysfonctionnement de la DCRI. D'après les propos du père inconsolable, "plusieurs barons du PS, dont Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des Lois, avaient fait pression sur Bruno Le Roux" pour ne pas qu'il rencontre Maîtres Samia Maktouf et Béatrice Dubreu.

"S'ils acceptent la commission parlementaire, c'est la mort de la DCRI [...] Merah était protégé par la DCRI, qui comptait sur lui pour démanteler des réseaux islamistes. Bernard Squarcini, l'ancien patron de la DCRI, a voulu nous faire croire que c'était un loup solitaire. En fait, je le pense protégé par un parrain solidaire qui nous vend une fable de barbouze. Pour moi, Bernard Squarcini est l'assassin présumé de mon fils" a confié Albert Chennouf accusant le Gouvernement français et François Hollande d'avoir "peur de la vérité" concernant cette affaire de dysfonctionnement.

Rappelons au mois de mai, le père du caporal Chennouf a porté plainte contre Bernard Squarcini, pour non-assistance à personne en danger. Une autre plainte a été déposée de la part de Caroline Chennouf, la veuve du militaire, à l'encontre de la DCRI pour “homicide involontaire.”

S.Ma

Stéphanie Marin

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