Il y a un peu moins d'un mois, Henry Douais poussait un coup de gueule à l'encontre du magasin Vet’Affaires, une boutique hard-discount de la ville active, qui dans un prospectus affichait un slogan pour le moins douteux au goût du président de la CCI de Nîmes et de l'Office de Commerce de Nîmes : « Quand je pense que certaines vont encore dans les boutiques du centre ville ! »

Ni une, ni deux, Henry Douais avait alors pris sa plume et un morceau de papier sur lequel il avait tenu à défendre la légitimité des commerçants du centre-ville de Nîmes auprès du directeur général du groupe Vêt'Affaires. Et il n'aura pas fallu longtemps pour que cette lettre reçoive une réponse dans laquelle André Picard, le destinataire du premier courrier, présente ses excuses. En voici un extrait :

"J'ai appris votre mécontentement concernant le slogan apposé sur un de nos tracts publicitaires et tiens à vous faire part de mes profondes excuses ainsi qu'aux commerçants du centre-ville de Nîmes quant à la parution de ce dernier.

En effet, je suis désolé pour cette erreur commise par notre service communication qui a fait publier ce catalogue sans l'aval de la Direction concernée. Je vous affirme que notre groupe n'a pas voulu offenser ni dénigrer en quelque manière que ce soit le travail des commerçants du centre-ville. Nous avons tout à fait conscience que ces derniers demeurent importants pour l'équilibre de l'économie locale et que leur activité est complémentaire avec la nôtre."

Enfin, le directeur conclut sa correspondance en promettant de ne plus travailler avec l'agence de communication qui a proposé ce slogan.

Stéphanie MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com