Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 14.11.2012 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 145 fois

NÎMES : L'égalité des chances, ce combat permanent !

Ce matin, la séance plénière de la COPEC (Commission pour la promotion de l'égalité des chances et de la citoyenneté) s'est tenue à l'école de police de Nîmes. Objectif : établir un bilan des différents groupes de travail et dessiner les nouvelles perspectives, en matière de lutte contre le racisme et pour l'égalité de tous.

Ce matin, à l'école de police de Nîmes, les membres de la COPEC (Commission pour la promotion de l'égalité des chances et de la citoyenneté) font la queue pour rentrer dans la salle de réunion… Créée en 2006, la COPEC a repris le flambeau de CODAC (Commission Départementale d'Accès à la Citoyenneté), "qui avait une étiquette tros large" et dont "l'action devenait illisible", explique Patrick Bellet, délégué départemental du défenseur des droits.

Chapeautée par Hugues Bousiges, préfet du Gard, le but de cette réunion, était de faire un état des lieux des différents travaux, concernant la lutte contre les discriminations. Santé, emploi, logement… Tous les thèmes ont été abordés. "La médiation", concernant les droits et les devoirs est "primordiale", selon les différents intervenants. La sensibilisation des bailleurs sociaux et privés, des entreprises, des médecins et des patients est aussi un axe privilégié…

Pour cette réunion, une touche particulière a été donnée aux femmes. Le 25 novembre prochain étant, le journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. "Une réunion se tiendra le 23 novembre au Conseil général", rappelle pour l'occasion Martine Allard, intervenante pour DDCS.

"Montée de la marrée 'xénophobie' " 

En préambule de la réunion, le préfet a rappelé "l'utilité" d'une telle commission, vrai "lieu de vigilance", alors que "la fracture de notre société" s'élargie. "On constate une montée de la marrée 'xénophobie'", lance le préfet Hugues Bousiges. De son côté, le procureur, Robert Gelli, n'a pu s'empêcher de rappeler l'affaire d'Aigues-Mortes, qui a secouée la France cet été. " Mais ce qui m'a effrayé le plus, ce sont les comités qui se sont créés" pour soutenir ceux qui ont commis ces actes", ajoute le préfet. Avant de conclure : "en cette période de commémorations, certains oublient que beaucoup de personnes sont mortes durant la guerre pour lutter contre le racisme".

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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