Demain, marque la date limite des dépôts des candidatures pour les repreneurs de l'entreprise de mobil-homes, Shelbox. Avec 185.000 euros en caisse, et des retours satisfaisants de leur production, les 60 salariés de l'entreprise espèrent conserver leur entreprise, actuellement en liquidation judiciaire.

En redressement judiciaire depuis deux mois, les salariés sont aujourd'hui "confiants". "Notre entreprise est viable. En 2011 nous avons produit 400 mobil-homes, en 2012 nous en avons créé 1000", explique Sébastien Ozor, délégué syndical CGT. Une bonne "productivité conjuguée à la progression du marché : 10% à 12% par an", ajoute Bruno Rivier de la CGT d'Alès.

Placée sous un administrateur judiciaire, l'entreprise semble sortir doucement la tête de l'eau. Cependant, les difficultés ne sont pas toutes éradiquées. Shelbox affiche une dette de plus de 2 millions d'euros. "Une dette contractée par le repreneur italien qui voulait doubler la productivité, alors que nous avions 56% de retour", signifie Bruno Rivier.

Depuis la mise en liquidation de Shelbox, le 19 octobre, le tribunal de commerce a mis en observation la structure pour une période de 6 mois. "Mais tous les mois, l'administrateur vérifie que nos comptes sont viables". Avec 180.000 euros de liquidité et 4 repreneurs "intéressés" ( le groupe Trigano de Valence, le groupe Rideau, un ancien salarié de Shelbox...), les salariés croient en la poursuite de leur activité.... Réponse demain, 18H.

Coralie Mollaret

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