Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 20.12.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 324 fois

GARD : Mort d'un aigle de Bonelli : Une plainte déposée contre X

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Dans le cadre du Plan national d'actions en faveur de l'Aigle de Bonelli (PNAAB), trois aigles nichant dans les gorges du Gardon ont été équipés de balises Argos/GPS en décembre 2011 afin de caractériser leur domaine vital. Le cadavre de l'un de ces oiseaux a été retrouvé sur la commune de Sainte-Anastasie le 21 novembre dernier.

Alors que le 28 octobre 2012, les géolocalisations par satellite indiquaient que cet oiseau était encore en vie, aucune information n’avait été transmise depuis cette date à l’exception de 2 positions le 07 novembre sur le site même de reproduction. Face à ce dysfonctionnement, deux agents du Syndicat mixte des gorges du Gardon accompagnés du responsable du programme de baguage du Conservatoire d'espaces naturels de Provence-Alpes-Côte-d’Azur se sont rendus sur le site de reproduction le 21 novembre  où une partie du cadavre de l’oiseau a été récupérée. Des radiographies réalisées le 23 novembre dans un laboratoire vétérinaire ont révélé la présence de plombs de petit calibre.

Les élus du Syndicat mixte des gorges du Gardon et les acteurs du Plan National d’Actions en faveur de l’Aigle de Bonelli considèrent cette nouvelle infraction comme extrêmement grave. Celle-ci vient malheureusement confirmer que cette menace, certainement sous-estimée du fait de la difficulté de retrouver des cadavres, reste une des principales causes de mortalité de l’Aigle de Bonelli. S’agissant d’une espèce  particulièrement menacée en France (30 couples en 2012), la disparition d’un individu contribue à l’anéantissement d’un effort collectif conséquent mis en œuvre depuis de nombreuses années. Il faut d’ailleurs rappeler que quatre individus ont disparu dans les seules gorges du Gardon depuis quatre ans.

Le Syndicat mixte des gorges du Gardon et le Centre Ornithologique du Gard, opérateurs locaux du PNAAB, ont décidé de porter plainte contre X et de se porter partie civile.

Stéphanie Marin

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