Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 04.01.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 103 fois

NÎMES Bilan 2012 : La mise au point de la vidéo protection !

"Le bilan de la vidéo protection prouve la montée en puissance de cet outil technologique au service des forces de l'ordre et de la justice ainsi que son efficacité qui s'accentue d'année en année." À ces mots, Richard Tibérino, adjoint au maire de Nîmes en charge de la sécurité, ajoute des chiffres : "En 2012, 306 interpellations de délinquants directement liées à la vidéo protection ont été effectuées contre 255 en 2011." Dans ces 306 interpellations, 85 correspondent à des vols et tentatives de vol, 39 à des agressions, 23 à des dégradations, 13 à des ventes de stupéfiants etc. Bref tout le panel de la délinquance est représentée dans le rapport.

"La ZSP est une coquille vide"

Pour l'heure, la ville compte quelque 119 caméras installées sur son territoire (2 millions d'euros financés par la mairie et par l’État à hauteur de 30%) dont 30% sont placées en zones dites sensibles. "Mais au vue des résultats très encourageants, avec le maire de Nîmes, nous réfléchissions à la mise en place d'une centaine de caméras supplémentaires notamment sur l’Écusson, sur les établissements scolaires ainsi que dans les quartiers."

Voilà qui devrait renforcer l'action des policiers, précisément dans les quartiers du Mas de Mingue et du Chemin-Bas d'Avignon -- déjà équipés d'une quinzaine de caméras chacun -- inscrits depuis peu dans le dispositif de zone de sécurité prioritaire (ZSP) sur décision du ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Une ZSP fantôme pour Jean-Fournier, sénateur-maire de Nîmes soit dit en passant "puisqu'aucun renfort policier n'est prévu sur ces quartiers. C'est une coquille vide, un effet d'annonce !" À Richard Tibérino de reprendre : "Nous attendions une aide de l’État pour régler nos problèmes de délinquance. Tout ce que Manuel Valls nous a donné, ce sont des préconisation sur une certaine manière de travailler que l'on a déjà à Nîmes, le dispositif de vidéo protection avec son centre de supervision urbain, en est la preuve."

Reste que le système de vidéo protection coûte cher à la Ville notamment à cause des dégradations. "C'est une grosse problématique. Nous avons beau ruser pour cacher les caméras, les délinquants les trouvent toujours et les dégradent" peste l'adjoint au maire. À 12 000 euros l'appareil, il y a de quoi pester...

S.Ma

Stéphanie Marin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio