Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 05.01.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 134 fois

CANTONALES 2015 Jean-Paul Fournier louche sur le Conseil Général !

Photo DR/S.Ma

L'année prochaine, les rendez-vous électoraux vont se succéder jusqu'en 2015, pour le scrutin des cantonales, qui s'annonce palpitant ! La réforme territoriale va redistribuer les cartes, en donnant un avantage à la droite. Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et secrétaire de l'UMP du Gard, affiche clairement les ambitions de son parti. Rencontre (Deuxième partie).

O.G :  Dans le cadre du redécoupage des cantons, le nombre de cantons va être divisé par deux. Cela devrait avantager la droite… 

J-P.F : Oui bien sûr. Avec le redécoupage nous passons de 46 à 23 cantons. La gauche va sûrement perdre des sièges. Vous savez, nous avons 1/4 des sièges pour un peu plus de 50% des électeurs.

O.G : L'UMP a donc l'ambition de prendre le Conseil général à la gauche? 

J-P.F : Bien entendu. Nous devrions notamment compter sur les votes des cantons cévenols. C'est sûr que cela nous permettrait d'avoir un peu plus d'aides qu'aujourd'hui dans la mesure où on en a jamais eu !

O.G : En parlant d'aides, Damien Alary, président du Conseil général du Gard, n'a pas donné son accord pour financer le musée de la Romanité. Si le Département ne finance pas, le musée se fera-t-il quand même ? 

J-P.F :  Le Conseil général ne fait rien ! Il n'a pas donné pour la piscine olympique Nemausa… Si les subventions ne sont pas versées, la Ville s'en chargera. Nous pouvons par ailleurs compter sur des aides de l’État, de la Région. Et puis nous avons constitué des dossiers de demande de subventions auprès de Nîmes Métropole et de l'Europe. Le projet n'est pas plus lourd que les travaux sur Jean-Jaurès et Feuchères. Et nous avons des dizaines de millions d'euros en capacité d'investissement.

O.G : Revenons aux élections cantonales. Laurent Burgoa se sentirait, sans doute, de briguer la présidence du Conseil général. Ferait-il un bon candidat à vos yeux ? 

J-P.F : Nous n'y avons pas encore pensé… Oui, pourquoi pas, il ferait un bon candidat. Mais pour l'instant, nous n'avons pas choisi encore les candidats.

O.G : La gauche se prépare pour les prochaines échéances électorales, comme nous l'avait expliqué Jean-Paul Boré. Ces campagnes vont être difficiles, non ?  

J-P.F : Toutes les campagnes sont difficiles. Regardez, en 2001, on n'aurait pas parié un copec sur moi. Et j'ai difficilement gagné avec 56%. Concernant Jean-Paul Boré, élu d'Alain Clary, il n'a jamais rien prouvé. Et il a trahi son parti pour aller, comme on dit, à la gamelle.

Propos recueillis par Stéphanie Marin et Coralie Mollaret

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Coralie Mollaret

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