HARIBO UZÈS Grand mouvement de solidarité autour de Jean-Christophe Jolbert
Ils étaient nombreux, venus jusque de Marseille, à s'être regroupés devant les portes de l'usine Haribo à Uzès ce jeudi 10 janvier 2013 au matin. Un élan de solidarité lancé à l'initiative de la CGT suite à la mise à pied, le 6 décembre 2012, de Jean-Christophe Jolbert. En tout, ce sont six fautes graves qui sont reprochées à cet employé d'Haribo âgé de 43 ans, récemment élu à la CGT au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHS-CT). "La situation de cet homme est inadmissible, scandaleuse" s'emporte un membre de la délégation marseillaise de la CGT Haribo. Le scandale vient du fait que ces six fautes (vols de bonbons, ralentissement de la production etc) dénoncées par des salariés de l'entreprise auprès de la Direction "remontent à il y a près de huit mois et sont totalement infondées."
Une convocation devant l'inspectrice du travail le 22 janvier
La mobilisation de ce jour devait coïncider avec l'annonce de la décision de l'Inspection du travail concernant la réintégration ou non de l'employé au sein de son entreprise. "Suite au comité d'entreprise extraordinaire du 28 décembre, la Direction devait adresser mon dossier à une inspectrice du travail dans les 48 heures. Seulement, elle était en vacances, du coup la décision est reportée. Avant de connaître les conclusions, je serai convoqué le 22 janvier pour la contre-enquête" précise Jean-Christophe Jolbert, ému par tant de solidarité. "Il s'agit là d'une démonstration de force du syndicat pour me soutenir moi, un homme que l'on accuse sans preuves, sans fondements. Ce n'est pas moi que l'on attaque précisément, mais bel et bien l'élu à la CGT au CHS-CT, parce que j'ai pointé du doigt des choses qu'on ne voulait pas. Mon travail ne peut être remis en cause, d'ailleurs à la date où j'aurais commis les faits, il y a huit mois de cela, j'ai même eu droit à une augmentation de mon coefficient et de mon salaire en guise de récompense !"
Une théorie validée par Philippe Poutou, l’ancien candidat NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) à l’élection présidentielle, qui est venu porter son soutien sur les terres uzétiennes à l'employé mis en cause. "C'est tout naturel pour moi d'être là. Il est logique que nous nous montrions solidaires avec un homme qui est attaqué en tant que représentant syndical. C'est dans l'air du temps, il existe un système de répression patronale qui veut mettre à mal tous nos acquis sociaux. Cette affaire-là illustre parfaitement ce qu'il se passe au niveau national dans de nombreuses entreprises. Il est temps que nous reprenions le dessus, c'est un enjeu politique fort."
S.Ma
Actualités
Voir PlusActualités
NÎMES OLYMPIQUE Les Crocos mènent à Orléans, suivez la deuxième période en direct audio
Météo
MÉTÉO FRANCE Quel temps dans le Gard, ce samedi 20 avril ?
Actualités
GRAU-DU-ROI Saint-Pierre : l’appel désespéré des marins pêcheurs au préfet
Actualités
ALÈS Le Lidl de la Pierre Plantée officiellement inauguré
Actualités
ALÈS Inauguration festive pour Marinara Pizzeria Napoletana
Bagnols-Uzès
ROQUEMAURE/SORGUES Plusieurs centaines de collégiens commémorent le « Train fantôme », 80 ans après
Actualités
SAINT-CHRISTOL-LÈS-ALÈS Le nouveau Weldom a ouvert ses portes
Faits Divers
JUSTICE Alcoolisé et en récidive il frappe sa mère de 85 ans
Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 19 avril
Actualités
GARD Les trains liO renforcé entre Génolhac et Chamborigaud
Actualités
AIGUES-MORTES Sandrine Berthon expose ses reflets à la chapelle des Capucins
Alès-Cévennes
SAINT-PRIVAT-DES-VIEUX Le festival des Cultures urbaines bat son plein sur les communes de l'Agglo
Actualités
JEU CONCOURS Gagnez vos places pour le spectacle Le prix d'un Goncourt le 28 avril à L'Ombrière
Actualités