Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 11.01.2013 - stephanie-marin - 3 min  - vu 319 fois

CNM La CCI nommée porte-parole officiel des entreprises gardoises

De gauche à droite : Philippe Llorca, Henry Douais et Frédéric Touzellier. Photo DR/S.Ma

Il y a tout juste un an, RFF désignait Bouygues, groupement composé de Bouygues TP, DTP Terrassement et Colas (filiale de Bouygues SA), Alstom Transport, Spie Batignolles et les fonds Méridian Infrastructure et FIDEPPP, « attributaire pressenti » du contrat de partenariat public-privé pour la conception, la construction, la maintenance et le financement du contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier (CNM). Une étape importante dans le cheminement de la réalisation de ce projet long de 80 kilomètres dont dont 60 de ligne à grande vitesse entre Manduel et Lattes et 20 km de raccordements au réseau classique (10 km pour la liaison avec la ligne de la rive droite du Rhône et 10 km pour les raccordements vers Jonquières, Lattes et Manduel).

À présent, à la veille d'une nouvelle étape, et quelle étape puisqu'il s'agit du démarrage des travaux (deuxième semestre 2013), il est question de mettre en place une stratégie pour que les entreprises gardoises fassent partie de l'aventure qui devrait durer si tout se passe sans mauvaise surprise, cinq années. Ainsi, hier, jeudi 10 janvier, la CCI de Nîmes, avec Henry Douais à sa tête a réuni à la mairie de Générac, les 17 maires gardois (de trois communautés d'agglomération différentes : Nîmes Métropole, Petite Camargue et Rhôny Vistre Vidourle) concernés par le passage du CNM.

"Hors de question de laisser passer le train sans monter dans un wagon"

Une réunion d'information sur le projet mais pas que puisqu'une grande décision a été prise au terme de cet échange : "Les maires m'ont demandé d'être le seul interlocuteur entre eux et OC'VIA (société de projet titulaire du contrat de partenariat public privé, Ndlr)" a annoncé le président Henry Douais avant d'ajouter : "Nous venons ainsi de créer ce que nous appellerons la cellule de veille qui sera sous la responsabilité de Philippe Llorca, élu consulaire service à la CCI de Nîmes." Cette cellule de veille permettra donc aux maires de transmettre une liste d'entreprises (TPE, PME) locales qui souhaitent travailler sur le contournement ferroviaire. Une liste qui sera par la suite transmise à OC'VIA par la CCI. "Une convention a été signée entre la CCI de Nîmes et OC'VIA qui stipule que 20% du montant du chantier doit être alloué au travail des TPE et artisans du Gard (Une convention signée sous le mandat d'Eric Giraudier, il y a un an, Ndlr). Rendez-vous compte c'est plus de 300 millions d'euros qui iront à nos entreprises (sur un coût total des travaux de 1,5 milliard d'euros, Ndlr). Même s'il s'agit d'une obligation, il est important d'être organisé, de mâcher le travail à OC'VIA, de les chouchouter pour qu'ils aient envie de travailler avec nos entreprises (qui auront l'obligation de consacré 7% des heures travaillées à l'Insertion)." À Frédéric Touzellier de reprendre : "Il est hors de question de laisser passer le train sans monter dans un wagon. Le contexte économique actuel est très difficile, il faut absolument profiter de cette aubaine pour donner du travail à nos entreprises."

Et du travail, le maire de Générac va en avoir puisque d'ici peu, des centaines de personnes vont débarquer sur sa commune désignée terre d'accueil pour les travailleurs du contournement ferroviaire Nîmes-Montpellier. "Sur la RD13, 80 hectares de terrain avec plus de 3 000m² de bureau vont être préparés pour les recevoir. Les premiers travailleurs devraient arriver d'ici le printemps 2013." Là encore, il va falloir être organisé, mais l'édile ne semble pas être inquiet.

Stéphanie MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com

Stéphanie Marin

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