Ambiance andalouse, hier soir au théâtre de Nîmes, à l'occasion du Festival Flamenco, qui s'est installé dans la petite Rome française jusqu'au 19 janvier ! Il aura fallu peu de choses, à Celia Romero, et ses trois acolytes : Francis Pinto, à la guitare ; Pilar Garcia et Félix Romero aux percussions, pour enthousiasmer la foule de spectateurs, qui se sont déplacés en nombre, en ce dimanche soir glacial, pour écouter la "cantante".

Ce quatuor, possédé par les rythmes du flamenco, ont transmis au public différentes émotions, alternant tristesse, joie ou colère. Avec sa voix d'or, pure et parfois sèche, Celia Romero a entrainé le public qui, réceptif, s'est laissé tenter par  le "Palmas", les claquements de mains, ainsi que quelques claquements de pieds. Apogée de la performance, le chant quasi a cappella... Et sans micro s'il vous plait, qui en a fait frissonner plus d'un.

Le public était en communion avec la chanteuse, si bien qu'à la moindre nouvelle entrée ou sortie dans la salle, de vieux ronchons rouspétaient sévère ! A la fin de la représentation, les Nîmois applaudirent à tout rompre les artistes. Un tonnerre d'applaudissements digne de la Palme cannoise, qui fit revenir la chanteuse auprès de son public.

"Cette première partie était très bien (...) C'était très structuré", témoigne avec émotion Anne, une spectatrice, venue se réfugier dans le bar du théâtre pendant l'entracte. Quelques courageux, addicts à la "pause clope", se sont aventurés dans le café devant le théâtre…

C.M

coralie.mollaret@objectifgard.com