Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 05.02.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 279 fois

HARIBO UZÈS Le licenciement de J-C Jolbert rejeté par l'Inspection du travail

L'Inspection du travail a rejeté la demande de licenciement de Jean-Christophe Jolbert pour manque de preuves. Photo DR/S.Ma

La bonne nouvelle est arrivée ce mardi 5 février par voie postale. Jean-Christophe Jolbert, mis à pied depuis le 6 décembre 2012, a obtenu gain de cause. L'Inspection du travail a rejeté la demande de licenciement du salarié d'Haribo (Uzès) accusé par sa direction d'avoir commis pas moins de six fautes graves. "J'ai reçu un courrier à la maison. En résumé, il est écrit que la décision de l'Inspection avait été motivée par l'absence de preuve concernant les accusations portées contre moi" explique soulagé le père de famille âgé de 43 ans, contacté par téléphone.

Soulagé car depuis ce fameux 6 décembre 2012 et ce malgré un élan de solidarité lancé à l'initiative de la CGT au début du mois de janvier, Jean-Christophe Jolbert avait cette épée Damoclès sur la tête : La perte définitive de son emploi "suite à des accusations calomnieuses rapportées par des salariés à la direction (ralentissement de la production, destruction et vol de bonbons etc)". "Aujourd'hui, je suis bien entendu content. Mais je reste convaincu qu'on a voulu me faire payer mon statut d'élu à la CGT au CHS-CT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, Ndlr) parce que j’ai mis mon nez là où ils ne voulaient pas que je le mette."

L'affaire n'est pas terminée...

La bonne nouvelle est tombée oui, mais le mal est fait. Et Jean-Christophe Jolbert déclaré inapte au travail pour "dépression suite à cette affaire", compte aller plus loin dans son combat : "Ils n'ont pas idée à quel point j'ai souffert de rester enfermé chez moi et pour de fausses accusations, c'est cela qui me mine le plus. Pour l'heure je ne sais pas encore quand je vais reprendre le travail. J'ai pris contact avec mon avocat pour qu'il me conseille sur la marche à suivre quant à une éventuelle procédure engagée à l'encontre de mes accusateurs. Des propos calomnieux ont été rapportés à mon égard, il faudra qu'ils en répondent !"  À bon entendeur...

S.Ma

Stéphanie Marin

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