Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 07.02.2013 - stephanie-marin - 6 min  - vu 168 fois

LIVE À NÎMES Lou Doillon sur la bonne voix...

Lou Doillon présentait hier soir son premier album "Places" sur la scène de la SMAC Paloma à NÎMES. Photo DR/S.Ma

À seulement 30 ans, Lou Doillon a déjà relevé de nombreux défis artistiques : Le premier, celui de se faire un prénom malgré une famille connue et reconnue par tous. Après avoir tourné devant les caméras et défilé sur des podiums pour les plus grands noms, voilà que la jeune femme se met en tête, un peu poussée par sa très célèbre maman, Jane Birkin, de chanter. Sa demi-sœur, Charlotte, l'a fait, pourquoi pas elle ? Guitare à la main, elle se lance dirigée par Étienne Daho (ne jamais se jeter dans le vide sans parachute !) et sort au mois de juin son premier album Places. Le passage en studio est plus que remarqué. Mais aujourd'hui, avec les arrangements vocaux, il est facile de sortir un album sans forcément avoir la voix pour. C'est bel et bien la version live qui détermine ou non la consécration d'un artiste.

Un live, le public de Nîmes et de ses environs, y a eu droit hier, mercredi 6 février, sur la scène de la grande salle Paloma. Après une première partie assurée par le chanteur local Harold Martinez, que l'on aurait aimé plus "punchy" il faut bien l'avouer, Lou Doillon a pris possession de la scène, affublée d’un manteau beaucoup trop large pour ses frêles épaules, une tasse et un thermos de thé dans chacune de ses mains, les cheveux mal peignés, bref en toute simplicité. C'est dans un silence presque religieux que la toute jeune chanteuse s'est lancée... Quelle voix et quelle présence... Passer à côté d'un tel talent aurait été du gâchis.  Pas une seule fausse note, ni dans la musique à proprement parler, ni dans le choix du style : Un son folk rock qui habille si bien sa voix chaude et grave qui traduit tellement d'émotions, des expériences de vie, des sensations, des tourments etc. Pour seul exemple, citons le titre Places où Lou Doillon étale sa puissance vocale, non pas à la manière des divas qui hurlent plus qu'elles ne chantent, mais plus en profondeur, ce "on ne sait quoi" qui vous scotche à votre fauteuil, les yeux rivés sur la belle.

Alors oui, on aurait aimé que le concert se poursuive encore et encore, mais avec un seul album, difficile de tenir des heures sur scène. Généreuse, Lou Doillon a tout de même fait durer le plaisir en interprétant ou plutôt en réinterprétant, Should I stay or should I go ? du groupe punk rock, The Clash... Please Lou, stay...

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Stéphanie Marin

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