Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 28.02.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 112 fois

PÔLE EMPLOI Ce qu'en pensent les chômeurs

15H30, pôle emploi de Nîmes, route de Sauve. Jean-Marc, 52 ans, demandeur d'emploi est surpris : "et mince j'avais oublié que c'était fermé… Ah l'administration!". Au chômage depuis un an, Jean-Marc, résidant à Uzès, fait parti de la catégorie de population la plus touchée par le chômage : en janvier, dans le Gard, le taux de chômage des seniors de plus de 50 ans a augmenté de 1,2 % contre 0,6% pour les demandeurs de 25 à 49 ans et -0,5% pour les jeunes de moins de 25 ans.

En cause, la crise économique, mais aussi le suivi des demandeurs d'emploi... "On ne va pas jeter la pierre aux conseillers, les référents ont des centaines de dossiers à traiter.  Vous savez, il y a quelques mois, plusieurs demandeurs d'emploi ont reçu une convocation collective au pôle emploi des costières, nous disant que les conseillers ne pouvaient pas nous traiter un par un. Les demandeurs d'emploi se retrouvent isolés, dans ces conditions le retour vers l'emploi est très difficile pour des personnes fragiles", explique Bruno Marin, de la CGT chômeur.

"Bon on sait que les conseillers ne sont pas là pour nous trouver un emploi, ils sont débordés", reconnait Jean-Marc qui s'est lancé dans l'entrepreneuriat, sans résultat véritable. Et de rajouter : "j'ai du recevoir quatre offres (…) Certaines ne correspondent pas à mon profil, comme chauffeur maitrisant deux langues étrangères".

"Il faut retrouver un véritable service public ! Il faut que l'état mette les moyens,qu'il investisse dans le travail au lieu d'accorder des exonérations fiscales aux grandes entreprises (…) Ce sont des choix politiques", plaide Bruno Marin. Le 12 mars, une manifestation est prévue à l'appel de la CGT.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

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