En route pour les cantonales ! En 2015, les électeurs seront appelés à choisir leurs conseillers généraux. Le conseil général étant une une collectivité locale considérée comme le "chef de file" de la protection sociale, ses missions étant notamment la distribution des minimas sociaux.

Dans vos boites aux lettres, les premiers tracts commencent déjà à pointer le bout de le feuillé, à l'instar de celui de Laurent Burgoa, adjoint au maire Jean-Paul Fournier, chargé des quartiers des Costières, conseiller général Nîmes IV et président du groupe URI (Intergroupe Républicain et Libéral) au C.G.

"En politique, si vous n'avez pas d'ambition, vous êtes mort", telle est la devise de Laurent Burgoa. Discret, sans être effacé, l'adjoint se verrait volontiers occuper le siège de Damien Alary, actuel président PS du C.G. Son objectif : investir dans des grands projets "sans regarder la couleur politique des villes qui les portent".

Cet élan d'ambition vient dans un premier temps du redécoupage électoral : la division des cantons par deux (passant de 46 à 23) donne la part belle à l'UMP, réduisant l'importance des cantons ruraux, dont les électeurs votent majoritairement à gauche. "Vous savez, aujourd'hui nous avons un quart des sièges pour près de 50% de voix", rappelle Laurent Burgoa.

Le fidèle de Jean-Paul Fournier n'est pas le seul à lever le doigt… Dans les starting-blocks, le conseiller général Nouveau centre et membre du groupe URI  Thierry Procida se verrait bien, lui aussi, prendre la place de Damien Alary. "Nous trouverons un terrain d'entente", estime Laurent Burgoa, le regard tourné vers la communauté urbaine de Marseille qui porte à sa tête un président PS pour une majorité de conseillers de droite… En politique rien n'est impossible !

Coralie Mollaret

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