Les familles des otages, dont la gardoise Françoise Larribe, sont plus que jamais inquiètes… A travers un communiqué, daté du 4 mars, les proches des quatre otages, enlevés à Arlit le 16 septembre 2010, avaient déclaré : "l’avancée des troupes est significative (…) on est presque dans la phase finale. Les chefs ayant été tués, on peut estimer que les otages sont à proximité. Il est donc urgent que la priorité soit donnée à la récupération des otages sains et saufs. Pour cela, il importe que les actions de force soient stoppées et remplacées par des approches qui laissent place à des voies de négociation".

Et de rajouter : "des gens de terrain nous affirment que c’est le moment de mettre les combattants Aqmi en situation d’ouvrir le dialogue. Cette option a du sens et peut aboutir à sauver nos otages". Interviewée, le mois dernier sur Europe 1, la Cévenole Françoise Larribe, enlevée au Niger en septembre 2010 et libérée au bout de 5 mois et demi, a affirmé que “la situation devient très complexe, il faut absolument privilégier le dialogue pour libérer les otages“.

Samedi, à 11h, devant la Maison Carrée, le comité de soutien aux quatre otages français d’Arlit (Niger), dont fait partie le Gardois Daniel Larribe, organise un rassemblement pour faire passer de nouveau le message...