Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 15.03.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 184 fois

CGT vs CGT Olivier Bireaud ne s'est pas présenté seul devant la Cour d'appel de Nîmes

Le comité de soutien à Olivier Bireaud s'est réuni ce mercredi 13 mars devant le Palais de Justice à Nîmes. Photo DR/S.Ma

Ils n'ont pas manqué le rendez-vous. Ce mercredi 13 mars, à 13h30, une quarantaine de personnes, certaines munies de drapeaux rouges floqués des trois très célèbres lettres PCF d'autres (les cégétistes) d'une banderole colorée marquée du slogan "Répression, licenciement, nous disons non !", ont débarqué d'un bus à quelques pas du parvis du Palais de Justice de Nîmes. Là même où à 14 heures, l'un de leurs camarades, Olivier Bireaud allait être présenté devant la Cour d'appel à la demande de son employeur, la la fédération CGT du commerce et des services (lire ici).

Olivier Bireaud, un Alésien âgé de 43 ans avait été licencié pour avoir tenu tête à son employeur lors du Congrès fédéral de Poitiers en mai 2011. Le 18 juillet 2012, le Conseil des prud’hommes avait ordonné la réintégration du salarié condamnant la fédération CGT pour “discrimination politique et syndicale.” L'organisation syndicale avait fait appel ce qui explique le rassemblement devant le tribunal de Nîmes ce mercredi. "Depuis sa réintégration (à l'union locale CGT Alès), il est placardé, réduit à un travail de secrétaire, ce à quoi il n'a jamais été habitué" explique sa compagne Béatrice. Alain Martin, membre du bureau de l'Union local d'Alès, va même plus loin précisant qu'Olivier Bireaud ferait "l'objet de harcèlement moral."

L'Alésien continue pourtant de se battre, "il a encore des convictions, il croit encore en la CGT. La CGT, ce n'est pas la direction, mais c'est cela" affirme Béatrice pointant du doigt les camarades d'Olivier Bireaud. Et puis, l'homme a bien conscience que dans cette affaire ce n'est pas son seul cas qui est en jeu mais bel et bien celui de l'ensemble des salariés. "Nous espérons que la Cour d'appel de Nîmes condamnera à nouveau la fédération, car sinon ce cas fera jurisprudence en défaveur des salariés" commente la compagne d'Olivier Bireaud représenté par Me Laguerre, un avocat venu de Paris.

Le délibéré sera rendu le 2 avril prochain.

S.Ma

Stéphanie Marin

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