Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 19.03.2013 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 158 fois

SONDAGE EXCLUSIF NÎMES 2014 : Fournier, Alary et Lachaud réagissent au baromètre Opinionway du second tour

A un an, presque jour pour jour, des élections municipales de Nîmes, Objectif Gard créé l’évènement. Ainsi, depuis dimanche, nous publions les résultats du sondage exclusif (1) qui a été réalisé pour Objectif Gard par l’institut Opinionway.

Aujourd’hui, nous publions les résultats des intentions de vote du deuxième tour, avec deux options : Damien Alary en chef de file de la gauche (PS avec Françoise Dumas, PCF, Europe Ecologie/Les Verts, Jean-Paul Boré…) confronté à une liste d’union (UMP, UDI, Société civile) conduite par Jean-Paul Fournier (UMP) maire sortant… ou à une liste d’union (UDI, UMP, société civile) menée par son deuxième adjoint, Yvan Lachaud. Objectif Gard est allé glaner quelques réactions politiques…

LACHAUD NE PEUT PAS ÊTRE CANDIDAT A DROITE

Jean-Paul Fournier : Yvan Lachaud ne peut pas être candidat à droite. Je ne vois pas pourquoi vous avez envisagé cette hypothèse : l'UMP ne laissera jamais un candidat du centre se présenter. Et avec 30% au premier tour, je ne vais pas m'effacer. Je ne comprends pas votre démarche.  Si Yvan Lachaud décide d'y aller, on se retrouvera dans la même situation qu'en 1995 avec le candidat de gauche, Alain Clary, qui a profité des divisions à droite. Il faut savoir ce que l'on veut ! Je vois aussi que le FN est toujours très haut, on aurai pu penser qu'il baisse. Il est possible que l'on est une triangulaire.

SI JE SUIS SEUL, JE NE PARTIRAI PAS

Damien Alary (PS) : Avec toutes les précautions d’usage à un an des municipales, ce sondage est encourageant pour la gauche. Fournier n’est pas le maître de Nîmes et tous les espoirs sont permis. Si j’en crois les taux de notoriété et d’empathie révélés pour les uns et les autres des potentiels candidats, Fournier est clivant, c’est lui qui récolte le maximum de rejet. Idem pour ses deux adjoints. Ma notoriété et l’empathie des électeurs à mon égard sont plutôt hautes, j’y vois une reconnaissance du travail accompli. 25 % de l’électorat mobilisés sur mon nom dès le premier tour, à part Tailhades qui avait réalisé en son temps 28 % ou 29 %, il n’y a pas un homme de gauche qui ait pu à ce jour se prévaloir d’un tel score. C’est un bon signe alors que je ne suis pas en campagne, contrairement au maire sortant qui est sur tous les fronts. Quant à savoir si les résultats de ce sondage pourraient l’encourager à déclarer sa candidature, Damien Alary est catégorique : Je n’ai pris aucune décision, mais ce qui est sûr c’est que je ne partirai à ces élections que si j’ai toute la gauche derrière moi : le parti socialiste avec Françoise Dumas, Europe Ecologie/Les Verts, le PCF et Jean-Paul Boré. Tout seul je n’irai pas.

PAS DE LEADER "MAXIMO" MAIS DES SHERPAS

Yvan Lachaud (UDI) : Je crois tout d’abord que les sondages doivent être relativisés mais donnent une image précise à un "instant T". Cela dit, ce qui reste à mon avis le trait le plus important de ce sondage, c’est un résultat extrêmement serré entre gauche et droite au second tour. La vraie question pour moi, c’est de ne pas voir Nîmes retomber dans les erreurs du passé, dans une gestion de gauche dont on connaît les dangers.

Je n’ai pas envie de voir les efforts de gestion que nous avons réalisés, pour réduire la dette, pour optimiser le nombre d’employés municipaux, être réduits à néant par 6 ans de gestion de gauche. Tout le monde se souvient du laxisme de l’équipe Clary, qui aurait du, si elle avait été réélue en 2001, augmenter les impôts pour soutenir le coût de ses dépenses de fonctionnement. On voit encore aujourd’hui quelles sont les difficultés budgétaires de Damien ALARY, contraint d’emprunter pour boucler l’année. La priorité des priorités, c'est donc, pour les six années à venir, de conserver le cap d’une gestion qui va permettre de desserrer l’étreinte fiscale sur les nîmois. Une ville, est avant tout faite par les habitants qui la font vivre, pas seulement par son équipe municipale.

Il nous faut donc prendre la meilleure option pour éviter ce scénario qui donnerait la ville à la Gauche.

D'ailleurs, plus que des questions d'ego, ce qui importe, c’est le projet. Je crois que les personnes qui déclareraient leur candidature sans avoir d’autre projet pour Nîmes que celui d’être élu maire seraient sévèrement jugées par nos concitoyens. Ma démarche depuis quelques mois au sein de l’association « A Fond de Nîmes », est faite de la volonté de proposer un projet rassembleur, cohérent, et porteur d'espoir. C'est une démarche d'humilité, que de construire une réponse aux attentes des nîmois et de le faire dans le rassemblement le plus large possible. C'est une démarche où il ne doit pas y avoir de "leader maximo", mais des "sherpas" qui ouvrent la voie et montrent la direction à suivre. (extrait de l'édito du 19 mars de Yvan Lachaud, publié ce jour sur son blog)
Coralie Mollaret

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