Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 26.03.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 129 fois

SÉCURITÉ Richard Tibérino rassure son électorat

Réunion informative, hier soir au Q.G de l'UMP, sur le sensible et passionné (peut-être trop?) thème de la sécurité ! En prémices des très longues, mais non moins intéressantes interventions, l'adjoint au maire de Nîmes, en charge de la sécurité, a lancé haut et fort : "la délinquance a baissé à Nîmes". Et de démontrer son affirmation, dans un étouffant breuvage de chiffres dont les vapeurs avaient de quoi faire tourner la tête.

"Rien n'oblige un maire à s'occuper de la sécurité, qui est une fonction régalienne de l'état", explique l'adjoint, oubliant de préciser que le maire, Premier magistrat de la ville est un OPJ (Officiers de Police Judiciaire). Lorsque l'UMP est arrivé aux affaires, le budget alloué à la justice s'élevait à 1% du budget total. "Aujourd'hui nous sommes à 8% (…) Sous les communistes, il y a avait 74 policiers, dont une quinzaine n'avait même pas le concours! Aujourd'hui il y en a 149 ". Le ton est donné !

La politique sécuritaire de la ville s'articule autour de 3 axes : la prévention, la dissuasion et la répression. La prévention regroupant notamment des médiateurs sociaux. "Ils n'existaient pas sous les communistes, nous avons créé six postes, alors que c'est une compétence du Conseil général", ne se manque pas de rappeler Richard Tibérino.

Concernant le volet dissuasion, l'adjoint au maire fait valoir l'installation des 149 caméras de surveillance, pour un coût de 3 millions d'euros. Concernant la répression, 460 interpellations ont été recensées l'année dernière.

"Nous avons mis le paquet sur la sécurité", a répété de nombreuse fois l'adjoint à la sécurité. Lorsque la parole a été accordée à l'assistance, les interventions ont fusé dans tous les sens, avec comme leitmotiv, l'expérience personnelle. Au micro, une dame s'est insurgée contre un délinquant qui "a donné un coup de pied à son chien" et qui "s'est retrouvé explosé par terre" (le chien, évidemment). Une autre a regretté le fait "qu'on ne parle pas des victimes", son mari ayant été agressé. Enfin, une personne a évoqué l'idée de mettre des papis et des mamies pour assurer la sécurité aux abords des écoles et collèges. Une proposition déjà évoquée aux dernières municipales par l'UMP, et qui sera sans doute un thème de campagne l'année prochaine. Si elle n'a pas déjà commencé...

C.M

Coralie Mollaret

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