Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 04.04.2013 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 293 fois

BATTLE OF THE YEAR Les meilleurs danseurs de break s'affrontent aux Arènes !

L'Amphithéâtre romain aura connu le sang des gladiateurs et les larmes des toreros, il connaitra la sueur des danseurs de break dance… Le 8 juin, à l'occasion de la "Battle of the year", la finale des championnats de France de break dance, les petits prodiges français vont s'affronter aux Arènes. Une battle en bonne et due forme, dans le coeur romain de Nîmes. "Un sacré mélange de cultures", pour Daniel-Jean Valade, adjoint au maire de Nîmes en charge de la culture, qui, si il en "avait le courage se mettrait bien" au break. Chiche ?

La France, grande nation Hip hop

Cette 3ème édition nîmoise, 13ème à l'échelle nationale, a pour but de conforter la capitale du Gard, comme plaque incontournable de la culture hip hop. Près de 200 danseurs, venus de Montpellier, de Paris, de la Réunion ou encore de Nouvelle-Calédonie, sont attendus. Cette année, "les équipes ne se qualifieront pas en s'affrontant. Nous avons voulu les accompagner pour faire évoluer le hip hop français", annonce Ghislain Nouguier, responsable de l'association Da Storm. Une association nîmoise à l'origine de la manifestation avec sa voisine Attitude de Montpellier.

Chaque équipe aura ainsi six minutes pour convaincre les jurés afin d'être qualifiée. A l'issue de cette première étape, les danseurs réaliseront tour à tour des figures faisant office de questions/réponses. "On s'attend à une très belle édition, avec le retour de certaines équipes comme La Smala de Bordeaux", rajoute le responsable associatif.

Autour de ces battles, de multiples évènements s'organisent à Nîmes et Alès. (Programme ici : BOTY France 2013 Dossier de Presse)

"La France est une grande nation hip hop, reconnue dans le monde", tient à préciser Ghislain Nouguier. Et de prendre pour exemple le groupe français Vagabond, sacré deux fois champion du monde de break danse. Des supporters d'autres disciplines sportives en rêveraient…

Découdre les préjugés.

Autre objectif, plus philosophique de l'évènement : "déconstruire des préjugés. Le hip hop est encore considéré comme une culture violente", avoue Ghislain Nouguier, " mais ce monde est fait de partage, d'entraide. Notre devise est peace, love, unity, having fun (…) Et puis, ça donne aussi la possibilité aux jeunes de faire une activité, plutôt que de traîner en bas de son bâtiment".

Comme un air de municipales ... 

Coût de la "battle of the year" : 250.000 euros (dont 80.000 financé par Nîmes et Nîmes Métropole, 80.000 euros par le conseil général, 35.000 euros par la région auquel il faut ajouter les subventions). "Il faut rappeler les 80.000 euros de participation de Nîmes Métropole dont Jean-Paul Fournier est le président, mais aussi celle de la ville de Nîmes… C'est encore Jean-Paul Fournier. (…) Cette manifestation est un véritable appel d'air culturel, ce n'est pas pour rien que nous y avons mis 80.000 euros", lance Daniel-Jean Valade.

"Ce n'est pas la course à l'échalote (…) La région finance tout au long de l'année le réseau hip hop du Languedoc-Roussillon", ne manque pas de répondre Jean-Paul Boré, conseiller régional Languedoc-Roussillon et porte-parole de l'association Tous Pour Nîmes ( Tous pour Nîmes et son agglomération). Et à Ghislain Nouguier de conclure : "nous n'avons pas de parti politique. Notre seule parti c'est le hip hop". A découvrir !

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

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