Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 04.04.2013 - tony-duret - 2 min  - vu 313 fois

ZOOM SUR Virgile Cazals, l'artisan aux mains d'or

Virgile Cazals dans sa boutique

Virgile Cazals, 27 ans, est un travailleur acharné. Sérieux, précis dans ses gestes, le jeune homme consacre plus de 60 heures par semaine à sa passion du cheval et a même réussi à en faire son métier en devenant sellier. C’est en 2010, après des études de maréchal-ferrant, que Virgile Cazals décide de créer son entreprise éponyme au Cailar puis, depuis 2012, dans la zone Terre de Camargue à Aigues-Mortes. Conseillé par un Maître sellier, le jeune gardois trouve son créneau : fabriquer des selles de luxe tout en gardant le savoir-faire ancestral qu’on lui a appris. « Chez moi, tout est fait main. Chaque selle est unique. C’est du sur-mesure. Chaque selle est adaptée au cavalier et au cheval. On est là pour réaliser ce que le cavalier veut mais aussi ce qu’aimerait le cheval ». Et ces réalisations uniques demandent du temps, beaucoup de temps : 150 heures minimum pour une selle qui sera vendue environ 2 500 euros. 800 à 900 heures pour celle qu’il présentera au concours de meilleur ouvrier de France : « j’essaie de faire un chef d’œuvre », confie-t-il. Du coup, les doigts magiques de Virgile font parler en dehors du département puisqu’il travaille régulièrement dans les quatre coins de la France et aussi à l’étranger : Italie, Belgique, Suisse, Allemagne, Espagne…

illustration sac

L’autre créneau du sellier, son autre dada, si l’on peut dire, c’est la maroquinerie. Comme la société Hermès, Virgile Cazals diversifie ses produits et s’est lancé dans la confection de sacs à main et de ceintures. Tout en cuir. Comme ses selles. Là aussi, celui qui a été récompensé du premier coup de cœur du jury TPE 2012 et du premier prix savoir-faire TPE du Gard passe au moins trente heures sur un sac dont chacune des pièces est unique. Les personnes intéressées par ce produit de luxe devront compter entre 250 et 1 300 euros. A long terme, ce Cailaren envisage d’ouvrir des boutiques dans la région : « On verra comment ça marche mais dans l’idéal, ce serait à Aigues-Mortes, puis Nîmes et Montpellier ». Et puisqu’il lui reste encore du temps, on se demande d’ailleurs où il en trouve, Virgile projette d’ouvrir, d’ici juin, un centre de formation pour transmettre son savoir aux personnes motivées. A la suite de leur formation, ses « élèves » auront la possibilité de passer un diplôme en candidat libre. Pour plus de renseignements sur cette formation, contactez directement Virgile Cazals au 06 26 96 84 58 ou sur son site internet en cliquant ici.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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