À Nîmes, le suspense est toujours de rigueur. Le projet de modernisation nommé « la Banque de France à horizon 2020 » lancé le 12 septembre 2012 tient toujours en haleine les salariés de la rue du 11 novembre 1918. En effet, ce plan prévoit la suppression de 30 succursales sur les 72 actuelles dans tout le pays, dans le seul but de “faire des économies” (Lire ici). Du côté d'Alès, qui après la fermeture de son agence il y a une dizaine d'années ne possède plus qu'un bureau d'accueil et d'information, l'heure est au soulagement. 

Depuis ce fameux automne 2012, syndicats et personnel de la Banque de France du Gard comme partout dans le pays ne dorment pas tranquille (cliquez ici), s'attendant toujours au pire. À Alès, ils peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles. En contact avec le cabinet du gouverneur de la Banque de France, les députés Fabrice Verdier et William Dumas, qui avaient défendu la cause des salariés, tiennent à les rassurer : Le bureau d'Alès "n’est « aucunement concerné par une fermeture sur la période 2013-2015 » (propos rapporté du gouverneur de la Banque de France, Ndlr) étant donné que le seuil de visites nécessaires pour justifier un maintien devrait être abaissé de 1 000 à 500 suite aux dernières négociations entre les partenaires sociaux."

S.Ma