NÎMES. Cap Costières souffle en grande pompe ses 10 bougies. Et affiche ses ambitions.
Comme le chantait chaleureusement Patrick Bruel : "On s'était donné rendez-vous dans 10 ans… Même jour, même heure, même pomme". Bon, pour le jour, l'heure et même les pommes, il faudra repasser. Néanmoins, le centre commercial Cap Costières fête bien cette semaine ses dix années d'existence. La galerie marchande est d'ailleurs pionnière en la matière sur le territoire nîmois, à côté des cinq années de vie de Carré Sud et des quelques semaines d'ouverture de Family village.
"On a voulu pour l'occasion faire quelque chose d'extraordinaire", explique Bruno Di Lena, directeur commercial Cap Costières, mettant en évidence sa campagne d'affichage aux accents "Tim Burtoniens", colorés et excentriques. Au programme des festivités : jeux, soirée VIP avec cocktails à volonté ainsi qu'un sac spécialement créé pour l'occasion. D'ailleurs, "le sac a été adapté pour les femmes. Elles pourront le porter à l'épaule", lance l'une des commerçantes. Ces dernières apprécieront.
"Nous avons voulu organiser des animations sans faire une opération commerciale (…) Les cadeaux se gagneront sans conditions d'achat", insiste Xavier Douais, président de l'association des commerçants de Cap Costières et aussi - vous l'aurez peut-être deviné - fils d'Henry Douais, président de la CCI de Nîmes. Les chiens ne font pas des chats !
La célébration des ces 10 ans est aussi l'occasion de dresser un bilan de l'activité du centre et d'entrevoir quelques perspectives d'avenir. Composé de 70 boutiques qui embauchent pas moins de 980 personnes, Cap Costières, détenu par la société immobilière Mercialys, affiche un chiffre d'affaire de 175 millions d'euros et voit affluer 5 millions de personnes par an. Une fréquence qui a légèrement baissé ces dernières années, mais dont "le panier moyen a augmenté", assure Bruno Di Lena.
Aujourd'hui, l'association des commerçants ambitionne de s'agrandir. Un projet d'extension à l'ouest du centre commercial, au niveau de la pharmacie, est une piste envisagée. "Cela nous permettrait de rivaliser avec les autres centres commerciaux qui se composent de 120 magasins", note Xavier Douais. Les commerçants aspirent à voir s'installer dans ce nouvel espace des boutiques dédiées à la gent masculine, mais aussi des indépendants en sac et d'équipement de la maison.
Enfin, le nom de l'enseigne est l'une des préoccupations de nos commerçants. "Il y a trois semaines, nous avons envoyé une lettre à Jean-Paul Fournier. Nous aimerions que la zone commerciale du sud de la ville ait un nom global. Regardez, Odysseum à Montpellier ça parle tout de suite. Cela nous permettrait de rivaliser avec les grands centres… Ce sont eux nos rivaux et non les commerçants du centre-ville, qui proposent plus une offre haut de gamme", conclut Xavier Douais.
Coralie Mollaret
coralie.mollaret@objectifgard.com
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